C'est dans ce sens qu'il a ordonné toute une révision en mettant l'accent sur l'application de ses instructions qui, faudrait-il le rappeler, étaient salutaires et bénéfiques pour la population. «Est-il concevable qu'un grand nombre d'habitants emprunte un trottoir d'1,50 m ? ! Où est passé le Such ?!» Ce dernier a brillé par son absence, et selon des investigations menées par nos soins, il a fait objet de plaintes de la part de certains entrepreneurs qui ont adressé des correspondances aux autorités concernées, à l'exemple de la Sarl Boumerdès réputée pour ses prestations de qualité. Cependant, le manque de contrôle du service technique l'a fait heurter à une véritable aberration technique, sachant que le taux de réalisation du lot attribué à la Sarl Boumerdès serait de l'ordre de plus de 60 %. Le wali n'a pas caché sa fierté en «distillant» bien ses analyses à l'adresse de cette entreprise. Pour rappel, le projet de la pénétrante serait divisée en trois lots, une véritable «énigme» qui n'a pas encore dévoilé ses secrets et on s'interroge s'il y a véritablement anguille sous roche, ou encore quelle administration serait garantie pour les redevances de l'enveloppe financière injectée dans la réalisation puisque les cahiers des charges et les livrets du suivi de contrôle de chantier font foi. Le wali a bien fait de débusquer d'une part les véritables intentions des concepteurs dudit projet et le défaitisme des services techniques ainsi que les organes de contrôle. Selon des experts, seule une enquête pourrait remédier à la situation.