Avec une hausse de 12, 36% par rapport à l'année dernière, 489 166 candidats passeront le bac cette année soit 54 813 nouveaux candidats et ce, à partir de demain et jusqu'au 10 juin en cours. La plus grande nouveauté initiée cette année par le département de Boubakeur Benbouzid dans le cadre de la réforme du système éducatif, est la création d'une commission pédagogique indépendante pour le suivi des sujets d'examen et la prise en charge de toute éventuelle erreur ou anomalie pouvant intervenir lors des épreuves. Un problème qui revient à la surface chaque année et crée le mécontentement et la déconcentration des candidats. C'est aussi un sujet qui fait couler beaucoup d'encre à la même période de chaque année. Pour faire face à cette situation, la commission mise en place est composée de 32 inspecteurs expérimentés couvrant l'ensemble des matières inscrites au programme du baccalauréat. Elle est chargée, durant la période du déroulement de l'examen, «d'évaluer au plan scientifique et linguistique tous les sujets et ce matière par matière», explique un communiqué du ministère de l'Education nationale. Et de souligner que ladite commission constitue, la seule référence académique apte à se prononcer en tant que de besoin, sur d'éventuelles erreurs se rapportant aux sujets d'examen du baccalauréat. Une mesure censée éviter tout débordement pouvant générer des erreurs sur les sujets qui, normalement, ne devront pas connaître d'erreurs, vu la longue durée prise dans leur préparation et les moyens humains et matériels engagés dans cette opération car jusqu'à l'année dernière, les sujets du bac ont toujours fait parler d'eux d'une manière ou d'une autre, notamment en matière d'erreurs. D'ailleurs, comme l'année dernière, chaque examen portera sur deux sujets au choix avec une demi-heure supplémentaire accordée en sus du temps réglementaire de chaque épreuve pour la lecture et le choix du sujet. A part cela, la nouvelle commission qui devra prendre en charge le problème des erreurs, le déroulement des épreuves sera, comme de coutume, suivi par la Commission nationale présidée par le secrétaire général du ministère de l'Education nationale. Il s'agit d'assurer le suivi de l'organisation des examens officiels notamment l'aspect sécuritaire, l'acheminement des sujets et leur impression. Une série de mesures a été décidée et mise en œuvre par cette commission dont le travail a commencé le 20 avril et se poursuivra à la fin du mois de juillet, soit lorsque tout sera fini concernant le bac. Pour ce qui est du personnel chargé directement de la prise en charge des épreuves durant la période des examens, le département de Benbouzid a mobilisé cette année 84 701 professeurs chargés de la surveillance avec la désignation de surveillants supplémentaires au niveau de chaque centre d'examen pouvant aller jusqu'à dix personnes, selon la nature du centre et le nombre des candidats. Au total, il y a 10 131 centres de déroulement des épreuves du baccalauréat dont 1 420 consacrés aux épreuves du baccalauréat en matières essentielles, 2 099 pour l'épreuve de l'EPS, 1 570 consacrés à l'épreuve d'éducation artistique et plastique et à l'épreuve de musique et 35 consacrés aux travaux pratiques destinés aux candidats libres. Après les examens, les copies seront collectées dans neuf centres répartis aux quatre coins du pays pour ensuite être corrigées dans 48 centres de correction. Les résultats seront connus le 8 juillet, avant que les attestations de succès provisoires et finales ainsi que les relevés de notes ne soient signés et transmis aux directions de l'éducation qui se chargeront de les remettre aux concernés.