Les pièces de théâtre grandiloquentes, sinon grand-diagnolesques, qui ont pour nom les audiences des sessions criminelles (cours d'assises) dont le palmarès est impressionnant, horrible et que les accusés apparaissent selon les individus et les cas sous divers jours : soit révoltés, indifférents, abattus, monstrueux ou répugnants, il n'en demeure pas moins que le cirque du tribunal criminel n'est pas moins stupéfiant : cérémonial, solennité des juges, impassibilité des juges, accents vibrants, vengeurs des avocats, dépositions des témoins, foudres tonnantes, parfois émouvantes du ministère public. Dans ce contexte, il nous est permis de relever que durant le déroulement de certains procès, on assiste à une véritable leçon de droit où l'application de la loi est de rigueur à la suite de l'intervention et du réquisitoire du ministère public, représenté par le procureur de la République, Oudia Raâ près du tribunal de Mostaganem, un magistrat épris de justice et d'équité qui, parfois au terme d'un réquisitoire fort plaisant net et sans bavoure, requiert l'application de la loi. Pour ces confrères, avocats et justiciables, Oudia Kada incarne la sagesse, la probité et le respect de la justice dans toute sa pérennité, un magistrat conscient de la délicate mission qui lui est affectée. Ne faut-il pas rendre à César ce qui appartient à César.