Le président soudanais Omar El-Bachir s'est dit prêt à travailler avec le Mouvement populaire de libération du Soudan (SPLM,ex-rebelles sudistes) afin que ces derniers se prononcent pour l'unité du pays lors du référendum prévu en janvier 2011 sur le devenir de la région semi-autonome du sud du Soudan. S'exprimant dans un discours prononcé samedi soir lors d'une réunion de son Parti, le Congrès national (NCP), M. El-Bachir, a dit vouloir travailler avec le SPLM «afin que les sudistes optent pour l'unité du pays lors du référendum». «Nous n'avons pas d'autre choix que de travailler avec le SPLM en faveur de l'unité du pays», a-t-il insisté. Le chef de l'Etat soudanais a, toutefois, affirmé que les ex-rebelles sudistes avaient «truqu» une partie des élections générales d'avril dernier au Sud-Soudan. Ce scrutin, pour rappel le premier multipartite dans le pays depuis 1986, a reconduit Omar El-Bachir à la présidence du pays et Salva Kiir à la tête de la région semi-autonome du Sud-Soudan. Par ailleurs, le président El-Bachir a averti que la frontière entre le Nord et le Sud du Soudan risque d'être «explosive» si le Sud devient un Etat indépendant à l'issue du référendum de janvier. «Certains points à la frontière pourraient être explosifs», a déclaré le Président soudanais. Soucieux de l'unité du pays, le président soudanais Omar El-Bachir a annoncé hier, avoir décidé de confier la gestion du ministère du pétrole au Mouvement populaire de libération du Soudan (SPLM, ex-rebelles du Sud). Le SPLM aura, donc, à gérer ce portefeuille et obtiendra 30 % des sièges au Parlement, mais il perdra le ministère des Affaire étrangères, a préciséle président El-Bachir, lors d'une réunion à Khartoum avec les membres de son parti, Congrès National