Alors qu'il chante depuis de très nombreuses années, Almas commence enfin à se faire connaître. Son dernier album, arrivé dans les bacs il y a quelques semaines est un petit bijou. Né à Mekla, une commune de la wilaya de Tizi Ouzou, en 1979, Almas pseudonyme choisi en référence à un roi berbère, a commencé très jeune à s'intéresser à la musique et aux instruments à cordes. Sa guitare en bandoulière, il investit les différentes scènes pour interpréter des chansons, tout en perfectionnant son art. Sachant, toutefois, que l'art ne nourrit pas son homme, il décide de mettre cette passion entre parenthèses, le temps de préparer un diplôme en hôtellerie. Une fois cela acquis, il revient à la chanson La tchi-tchi, son premier album, sort en 2007, suivi par un second opus intitulé Mademoiselle émigrée, sorti une année plus tard. Dans ces deux albums, Almas rend hommage à la femme kabyle, de même qu'il se désole du fait que les jeunes qui veulent quitter le pays cherchent une «émigrée» pour se marier, uniquement dans le but d'avoir les papiers nécessaires. Jmaâ liman son troisième album est un cocktail de chansons festives et sentimentales mais ce n'est pas tout car, pour coller à l'actualité du moment, notre jeune artiste dédie un des titres de son album à l'équipe nationale de football. Bientôt chez Mandela est à ajouter à la longue série de chansons produites pour célébrer la participation des Verts au Mondial de 2010. Sorti sous le label «Zizi» à Tademaït, l'album d'Almas comprend huit chansons dont il a signé paroles et musiques. De toutes les façons, le jeune Almas a de l'avenir dans ce qu'il a choisi, par ce que les critères en premier lieu pour un chanteur, ce sont la voix et l'interprétation. De l'avis des connaisseurs, il les possède.