Le film-documentaire Africa is back, projeté dimanche soir à Alger, a retracé les différentes étapes du 2e Festival culturel panafricain, cette manifestation continentale qu'a abritée Alger en été 2009, quarante ans après sa première édition. Pendant une heure et demi de temps, ce film, produit par le ministère de la Culture et réalisé par Chergui Kharroubi et Salem Ibrahimi, revient aux moments forts qui ont marqué le Panaf, depuis la cérémonie d'ouverture jusqu'à celle de la clôture, en passant par l'ensemble des colloques, concerts, festivals et autres évènements. Des images reflétant la bonne ambiance festive qui battait son plein dans les grands espaces publics de la capitale, dans lesquels s'est produit, pendant la quinzaine de soirées du mois de juillet, une multitude de troupes et d'artistes africains, revenaient tout au long du film, entre chaque témoignage. Ecrivains, cinéastes, dramaturges et critiques d'arts, de différents pays africains, ont souligné l'importance que revêt un tel rendez-vous culturel pour tout un continent, et le rôle qu'il a pu jouer dans le renforcement du dialogue entre les peuples d'Afrique qui partagent un avenir et un devenir communs. "Africa is back" débute par un passage de Wiliam Klein, le réalisateur du film consacré au 1er Festival culturel panafricain d'Alger qui s'est tenu en 1969, une époque où plusieurs pays africains vivaient encore sous le joug colonial et leur peuples luttaient contre l'oppression. L'Afrique actuelle fait face à des problèmes autres que ceux du passé, selon les témoignages apportés dans le film. Pour les personnes interviewées, même si l'ère de la colonisation est révolue, l'Afrique profonde est encore à construire et elle souffre de fléaux d'ordre sociopolitique et sécuritaire. Les jeunes générations devraient le savoir, ont-elles souligné.