Les chiffres : le nombre de matchs joués par les équipes européennes dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du Monde 2010 : (268 matches, soit 31%) suivi de l'Afrique avec 202 rencontres et l'Asie 145. Elles étaient 200 équipes à se bousculer contre 194, il y a quatre années pour décrocher une place dans cette compétition préliminaire. «Parmi ces équipes, figurait le petit Etat insulaire de Tuvalu, qui n'est pas membre de la FIFA mais qui a pu prendre part aux débats en raison de sa participation aux Jeux du Pacifique Sud. L'Afrique du Sud était automatiquement qualifiée en tant que pays hôte du tournoi, mais elle a tout de même participé à l'épreuve pour tenter, en vain, de se qualifier pour la Coupe d'Afrique des nations 2010.» Alors que côté buts inscrits, il y en a eu 2 344, soit beaucoup moins que lors des deux précédentes compétitions. La moyenne de buts par match était de 2,75. Très peu, selon les professionnels. Un chiffre jamais atteint depuis vingt ans. Cela s'explique certainement par le fait que les défenses se sont nettement reconstruites. Pour ceux qui archivent les dossiers de cette compétition, ils auront certainement déjà noté que c'est lors de l'édition 1990 en Italie, que le moins de buts a été marqué… Alors que les nombres de supporters a pratiquement, lui aussi, chuté de 1 million. Il est passé de 20 à 19 millions, soit une moyenne de 23 000 fans par match. C'est le Mexique qui a enregistré le record avec ses 735 000 spectateurs. Un chiffre qui marque le soutien dont bénéficie cette équipe, soit une moyenne, tenez-vous bien, de 81 000 spectateurs par rencontre. Pas loin, l'équipe anglaise est récompensée par l'intérêt porté par les 80 000 fans par match. Deux références qui illustrent parfaitement l'évolution du nombre de supporter qui reste à l'écoute des mutations de ses représentants. Voyez à présent, le nombre de footballeurs portés sur la feuille de match. Il est de 5 600. Ce qui mérite d'être noté dans les calepins, c'est cette différence entre les sélections. A titre d'exemple, 25 joueurs ont suffi aux Pays-Bas, alors qu'il en a fallu deux fois plus (50) à l'Argentine. Par contre, seuls la Bolivie, la Colombie et le Pérou ont fait intervenir davantage de joueurs (56) lors de ces qualifications. L'autre information complémentaire intéresse l'arbitrage qui a été au centre de plusieurs bavures avant la compétition officielle. Ils étaient de 310 à être testés avec plus de 650 assistants. Pour la fiche des sélectionneurs, sachez qu'ils étaient 275 d'entraîneurs de 136 pays à débarquer en Afrique du Sud. Les Français étaient les plus représentés (14), suivis des Néerlandais (12), des Brésiliens (10) et des Allemands (10). Enfin, il faut aussi savoir que «pour arriver à la Coupe du Monde, 348 buts ont été inscrits par des joueurs portant le numéro 9. Les numéros 10 ont signé presque autant de réalisations (334) et les numéros 11, un peu moins (257).» Pour les amoureux des statistiques, notez que12 buts furent marqués par Moumouni Dagano (Burkina Faso) et Osea Vakatalesau (Fidji). Deux fois plus que le chiffre atteint par le Grec Theofanis Gekas et le Chilien Humberto Suazo, les deux meilleurs buteurs des équipes qualifiées. Ajoutez aussi que l'Angleterre a inscrit 3,4 buts par match. Une moyenne la plus élevée de toutes les sélections qualifiées. La RDP Corée a été beaucoup moins efficace, puisqu'elle a inscrit seulement 1,25 but par match. Huit sélections étaient, l'on s'en souvient, restées invaincues. Outre la Côte d'Ivoire, l'Allemagne, l'Italie, l'Espagne, la République de Corée, le Nigeria et les Pays-Bas, qualifiés à la phase finale, il y avait les Ilès Vierges Britanniques qui ont quitté la course avec deux nuls en raison de la règle des buts à l'extérieur. Dans ce Mondial-2010, seulement six équipes étaient présentes lors des éditions des vingt dernières années, en l'occurrence, l'Argentine, le Brésil, l'Allemagne, l'Italie, la République de Corée, l'Espagne et les Etats-Unis. Enfin, il serait aussi intéressant de savoir que 160 rencontres se sont terminées sur un score de (1-0), ce qui donne un pourcentage de 19% de toutes les confrontations. 50% des matchs se sont terminés sur des scores de (2- 0) ou (2-1) alors que 71 rencontres se sont clôturées sur un nombre de buts de (0-0) soit 8%. Enfin pour ceux dont l'âge des joueurs les intéressent, il faut alors cochez sur votre calepin que l'âge moyen des joueurs italiens est de 27 ans et 4 mois. La sélection italienne était plus âgée en moyenne que toutes les autres équipes qualifiées pour la phase finale. Les Nord-coréens affichaient de leur côté, une moyenne d'âge de 22 ans et 5 mois, soit cinq ans de moins que les champions du monde en titre.