Coïncidant avec la saison estivale, le mois de Ramadhan verra un dispositif sécuritaire impressionnant, dès lors qu'il s'agit de la mobilisation de plus de 100 000 hommes et de moyens matériels importants dont une dizaine d'hélicoptères. A cet effet, les plans de sécurité mis en place depuis le 1er juin, début de la saison de la saison estivale, plan Delphine pour la gendarmerie nationale et plan Azur pour la Sûreté nationale, seront maintenus et renforcés par de nouveaux dispositifs touchant toutes les régions du pays. Autrement dit, les 80 000 hommes mobilisés dans les deux plans saisonniers au niveau des 14 wilayas côtières continueront à être opérationnels alors que 34 autres wilayas verront le renforcement progressif du dispositif dès le premier jour du mois sacré, et ce, selon la spécificité et les besoins de chaque région. La capitale et les autres grandes villes auront la part du lion du dispositif, afin de prévenir toute menace sur la sécurité publique et faire face aux éventuelles actes des groupes terroristes. Alger, qui a été quadrillée depuis le début de la saison par des plans spécifiques, des barrages, des points de contrôle et des patrouilles, connaîtra un maillage sécuritaire plus serré en mobilisant le maximum des gendarmes et un nombre important d'éléments de la Sûreté nationale qui devront s'occuper des centres urbains. Pour la Gendarmerie nationale, qui a mobilisé durant la saison estivale plus de 40 000 hommes, neuf hélicoptères et d'autres moyens matériels au niveau de toutes les wilayas côtières et sur plusieurs axes routiers dans d'autres, le dispositif sera élargi aux 48 wilayas et adapté à la circulation et aux habitudes des citoyens et des malfaiteurs durant le Ramadhan. Une présence permanente préventive et dissuasive est prévue durant la journée au niveau de tous les lieux publics dont les marchés, les gares routières et ferroviaires, et les différents axes routiers, pour un maximum de vigilance contre les bandes d'agresseurs et de voleurs et aussi contre d'éventuelles attaques terroristes. A l'heure de la rupture du jeûne, les services de de sécurité doivent occuper le terrain pour qu'aucune intention criminelle ne puisse profiter du vide qui règne pour commettre un acte, se déplacer ou faire passer différentes marchandises illégalement dont des armes ou de la drogue.