Cette quantité serait en mesure d'être assez suffisante pour alimenter toute la wilaya et ses agglomérations. Il est important quand le gouvernement a su prendre cette situation en main, de très bien piloter la préparation de ce mois sacré, en mettant un terme à sa décision de fixer des prix abordables aux consommateurs pour les rassurer, d'une part, et mettre les familles en confiance totale de ne pas s'inquiéter sur le coût et la qualité de ce produit phare, car il serait notamment contrôlé par le ministère de l'Agriculture. La direction de la wilaya d'Annaba, située dans la rue du CNRA, a commencé dès le premier jour de l'arrivée de cette matière, a dispatcher les éléments de ses services, au sujet de veiller sur cette tâche sensible demandant beaucoup de précautions de ces services pour que cette viande soit convenable aux règlements et aux normes nationales. Malheureusement, et contrairement à ce qui a été mentionné par les autorités, à savoir qu'il y aurait des réductions de prix, alors que tout a subitement augmenté en flèche sur les marchés de la wilaya d'Annaba, les bouchers se trouvant sur le marché d'El-Hattab, continuent toujours à lutter pour le tripotage des prix de ce produit à la consommation en affichant d'autres prix douteux, allant vers la hausse. Ils affichent lors des premiers jours de ramadhan des prix inabordables, alors que normalement pour respecter cet événement religieux considéré entant que mois de piété et de solidarité on ne doit pas se mettre à tricher pour se remplir les poches aux dépens des autres au Ramadhan ce quatrième pilier de l'islam. Les prix, de toutes viandes confondues, sont affichés effectivement très chers : de 800 DA jusqu'à 2000 DA. Où son les mesures de l'Etat pour aider ceux qui n'ont pas l'audace de demander de les soutenir ? C'est le diktat des intermédiaires de boucherie, sans avoir peur des contrôles de la direction des prix et de la qualité, alors que ces derniers sont censés, pendant le Ramadhan, renforcer toutes leurs équipes et effectuer des vérifications intensives de contrôle relatif aux prix de ce produit de base affiché par ces commerçants. Il convient de dire que l'initiative de cette institution devrait, par ailleurs, prendre des mesures préventives contre, ces hors-la-loi, qui mettent leurs prix avec n'importe qu'elle façon, pour faire fortune aux dépens des autres. A signaler que cette décision de contrôle des services des prix et de qualité demeure insuffisante dans la wilaya d'Annaba. Elle devrait en urgence trouver un moyen plus professionnel en la matière pour guérir cette maladie de prix qui ne cesse de grimper même avec leurs présences. C'est vrai que cette direction a vécu pendant plusieurs mois sans directeur, dirigée par un intérimaire. Il y a lieu de noter qu'elle devrait incontestablement aider l'Etat à concrétiser un bilan important et de voir mieux ces administrateurs qui n'accomplissent pas leurs tâches de l'administration et de travail pour aider l'Etat à lutter contre le marché parallèle. Mieux encore, en allant sur le marché couvert «Francis», situé dans la rue Emir Abdelkader, jouxtant la rue Ibn Khaldoun, avant l'entrée du marché, que constate-t-on ? Une grande partie des revendeurs de poissons exerçant au-dessous du marché dans une arcade qui baigne dans une saleté indescriptible, dans un état déplorable dégageant une mauvaise odeur qui tape très fort aux niveaux de ces endroits en plein centre-ville. Notons, par ailleurs que la trentaine de bouchers qui sont installés aux bords de ce marché, dans des baraques male construites, avec des conditions non valides à la loi de conditionnement de viandes, n'ont jamais auparavant affiché les prix aux clients, ce qui représente une atteinte et préjudices au consommateur. Cette appréhension touche les familles ayant une petite ou moyenne bourse et la question que s'est tout le temps posée par cette catégorie, est comment faire face à cet événement en tenant compte de cette flambé des prix seulement pendant ce mois sacré ? Pour ce qui est de la situation pendant le mois de Ramadhan, même les fruits et les légumes, les produits alimentaires n'ont pas cessé de grimper. Le prix du kilo de la datte est passé de 300 DA à 600 DA toutefois, le kilo de la pomme de terre, indispensable à la préparation de plats de maison vendue est à 40 DA au lieu de 25 DA. Cependant le café vendu il y a peu de temps à 400 DA le kilo coûte, pendant le mois de piété 600 DA. Même les prix des denrées alimentaires n'ont pas échappé à l'augmentation, et cela pour ne citer que les prix affichés par certains autres commerçants se trouvant aux niveaux des deux marchés centraux de la ville d'Annaba. Notons, par ailleurs, que le calvaire ne fait que commencer pour la majorité des ménagères qui devront par tous les moyens trouver une solution de combattre cette cherté pour honorer cette tradition religieuse En moyenne, une famille habitant la ville consomme en nourriture entre 50 000 DA et 60 000 DA pendant ce mois. A constater que ces chiffres paraissent minimes en les comparant avec cette cherté qui n'a pas arrêté de monter tout le temps.