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Le Ramadhan dans le royaume wahhabite
Us et traditions
Publié dans La Nouvelle République le 24 - 08 - 2010

Dans le royaume wahhabite comme dans le reste du monde, le Ramadhan est un mois de prière, de recueillement et d'invocations de Dieu. Mais en plus, l'Arabie saoudite abrite les lieux saints de l'Islam, ce qui en fait un haut lieu de vénération, de purification et de recueillement. Le mois sacré y est vécu avec de vives émotions.
Dans ce pays en particulier, le mois sacré est aussi l'occasion rêvée de nombreux fidèles pour accomplir le petit pèlerinage, communément appelé la «omra».
La Omra se fait en tout temps. Sauf qu'elle est hautement recommandée pendant le mois du Ramadhan.
«La Omra peut avoir lieu à n'importe quelle période de l'année. Cependant, si elle est accomplie pendant le mois sacré, elle a la même valeur que le grand pèlerinage», répète-t-on dans les lieux saints. Mieux encore, ce qui explique l'engouement des fidèles pendant cette période de l'année, c'est que les rites durant le mois sacré sont l'équivalent d'un Hadj en compagnie du Prophète (QSSSL) : «Une Omra pendant Ramadhan vaut un grand pèlerinage en ma compagnie», (Hadith, d'après Boukhari et Mouslim).
D'ailleurs, on reconnaît les pèlerins à partir de Jeddah. Dès l'aéroport de la capitale économique saoudienne, située à environ 45 km de La Mecque et à quelque 400 km de Médine, de nombreux pèlerins venant des quatre coins du monde arrivent depuis le début du mois sacré. On les reconnaît à leur «Ihrame» blanc. Chaque pèlerin est vêtu de deux draps blancs, un à la taille et l'autre sur l'épaule et est chaussé de simples sandales. Chaque musulman peut accomplir les rites du pèlerinage de son choix. Les fidèles viennent pour la plupart d'Indonésie, de Malaisie, d'Egypte, d'Iran ou encore du Maroc, de France et des Etats-Unis.
Un mois sacré sur fond
de prières
Aussitôt que la lune du mois sacré fait son apparition, la sainte mosquée affiche un aspect pompeux et radieux.
Cette période coïncide avec le renouvellement des nattes et l'augmentation du nombre des lanternes et des bougies. L'ambiance est resplendissante de lumière et d'éclat. Le tout sur fond de prières et de fervents appels du muezzin. Dans l'esplanade de La Mecque, résonne des voix de lecteurs, de psalmodies, les âmes s'attendrissent et les cœurs s'émeuvent.
A la rupture du jeûne, chaque communauté de pèlerins a ses propres habitudes. A Médine comme à La Mecque, de nombreux restaurants, en particulier indiens (du Kerala) ou indonésiens, préparent des ftours et dîners très bon marché. Pour une cuisine plus raffinée, à La Mecque, certains optent pour la cuisine libanaise.
La Mecque par exemple, ne compte que près d'un million d'habitants (966 000) et prospère surtout grâce aux millions de pèlerins qui s'y rendent chaque année.
L'accès à La Mecque est interdit aux non-musulmans. Des pancartes tout au long de l'autoroute menant de Jeddah à La Mecque et à Médine séparent les routes des pèlerins et des non-musulmans.
Au coucher du soleil, et à l'appel à la prière, les Saoudiens sont très scrupuleux et veillent à respecter à la lettre les habitudes du Prophète Mohamed (QSSSL). D'habitude, le chef de famille (le père) rompt le jeûne dans la mosquée et l'on tient à commencer par des dattes sinon de l'eau.
Une table de l'Iftar variée
La table de l'Iftar est généralement assez variée. En plus des dattes et du lait, des soupes aux légumes, différents types de rafraîchissements sont servis (généralement des jus de raisins, de pomme et d'orange).
Après la prière d'Al-Icha et les Taraouihs, vient le dîner. La cuisine saoudienne est basée essentiellement sur le riz. Plusieurs variétés de riz sont préparées durant le mois sacré, notamment Al-Kabssa (riz et viandes). Plat national numéro 1, Al-Kabssa est l'équivalent du couscous au Maghreb.
Les grillades (machoui) ne sont pas en reste. Dans les grandes villes saoudiennes, la plupart des restaurants et des hôtels concoctent des menus spécialement pour la circonstance. Ce sont des buffets assez variés avec salades, plats de résistance et grillades.
A Riyad comme à Jeddah, la fièvre du mois sacré est plus perceptible qu'ailleurs. Les souks traditionnels (halaga), grandes surfaces et malls de shopping ne désemplissent pas de jour comme de nuit.
A l'approche de l'Aïd Al-Fitr, les achats deviennent monnaie courante. Les Saoudiens s'approvisionnent le plus abondamment possible. Mais le plus gros des emplettes se fait généralement le soir.
Tout renvoie au mois sacré : programmation télé, médias, publicité, affiches, promotions spécial Ramadhan… Un événement à part entière où le marketing déploie beaucoup d'agressivité.
Forte du Hadith, «la meilleure charité est celle accomplie pendant Ramadhan», la bienfaisance pendant le mois sacré connaît une forte impulsion dans ce pays en particulier.
L'Arabie saoudite est aussi connue par ses tables du Miséricordieux «Mawaid Errahmane». Plusieurs donateurs distribuent des f'tours dans toutes les villes et les mosquées du pays.
Des tentes et chapiteaux sont également aménagés tout au long du mois sacré à Jeddah, Riyad, Médine et La Mecque. On y distribue des repas aux démunis et aux jeûneurs de passage. Les bénéficiaires sont généralement des immigrés asiatiques venus du Bangladesh, de l'Inde, Pakistan…


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