Le chef de la délégation des six inspecteurs de la Fifa, et qui est en même temps, président de la Fédération chilienne de football, M. Harold Mayne-Nicholls, a déclaré à l'issue de la visite de travail que l'ensemble des exigences et des objectifs de la visite des inspecteurs «ont été satisfaits et nous sommes certains qu'une Coupe du monde en Angleterre en 2018 ou 2022 serait une formidable expérience avec une contribution a long terme pour le pays et sa population, ainsi que pour le football dans le monde». M. Mayne-Nicholls a qualifié de «parfait» un certain nombre d'aspects du dossier de candidature anglais, estimant en particulier «tout à fait sensé» le concept voulant que chaque équipe participant au Mondial serait hébergée par une équipe professionnelle anglaise.» Cela apportera la garantie que «toutes les équipes pourront s'entraîner dans de parfaites conditions», a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse à Manchester (nord-ouest de l'Angleterre). Le chef des inspecteurs a par ailleurs estimé qu'il n'y avait «pas de problème» en ce qui concerne les transports en commun, les installations, et la sécurité. M. Mayne-Nicholls a cependant évoqué le besoin de renforcer «l'hébergement» indiquant que ce volet «intéresse particulièrement la Fifa car il nous faut un très grand nombre de chambres de qualité. C'est pourquoi, nous demandons à tous les candidats un certain nombre de chambres d'hôtel sous contrat. Nous sommes confiants que nous serons capables de satisfaire les besoins». Le directeur général de la candidature anglaise, M. Andy Anson a promis pour sa part de «répondre avec assiduité à chaque question, soulevée par la Fifa, avant l'échéance de la fin septembre, imposée par la fédération». L'Angleterre, qui espère organiser la compétition 52 ans après le Mondial-1966 qu'elle a remporté, est en concurrence avec les Etats-unis, l'Australie, l'Espagne et le Portugal (candidature commune), les Pays-Bas et la Belgique (candidature commune), ainsi que la Russie, considérée comme favorite. Néanmoins, les Anglais ont quelques raisons de garder confiance, notamment après les propos du président de la Fédération internationale Sepp Blatter, recueillis lundi par un site de Singapour : «Le plus simple serait d'organiser le Mondial en Angleterre. Tout y est, la ferveur, les stades, les infrastructures, c'est simple». La Fifa annoncera le 2 décembre à Zurich, les noms des pays qui accueilleront les tournois 2018 et 2022.