? Selon le directeur général du Centre international du commerce extérieur du Sénégal (CICES), Baïdy Souleymane Ndiaye, la prochaine Foire internationale de Dakar (février 2011) constituera un événement particulier avec la participation, en qualité d'invité d'honneur, de l'Algérie, pays au potentiel économique et commercial de grande valeur. Intervenant en marge d'une rencontre de l'Association des anciens étudiants et stagiaires sénégalais en Algérie, M. Ndiaye a fait savoir, dans une déclaration à l'APS, que les responsables algériens veulent que cette participation soit «multisectorielle et de qualité à même de renforcer les liens économiques entre l'Algérie et le Sénégal et d'ouvrir des perspectives prometteuses aux échanges commerciaux entre les deux pays. Pour cette 19e foire, l'Algérie a été choisie comme invité d'honneur. C'est vraiment une opportunité pour le Sénégal et l'Algérie de renforcer la coopération sur le plan des échanges commerciaux et économiques. Nous avons rencontré nos interlocuteurs algériens qui ont manifesté une grande motivation et un intérêt particulier en prévision de cette manifestation», a-t-il dit. A ce sujet, l'intervenant a exprimé sa reconnaissance à la Société algérienne des foires et exportations (SAFEX), l'Agence nationale de promotion du commerce extérieur (Algex), la direction du commerce extérieur au niveau du ministère du Commerce ainsi qu'à la Chambre algérienne de commerce. Pour lui, l'importance de la participation algérienne réside dans le fait qu'elle constituera un espace préférentiel pour nouer des partenariats et par conséquent donner une substance à la coopération algéro-sénégalaise. Sur sa lancée, il a affirmé qu'il y a un grand profit à tirer d'une telle coopération au caractère Sud-Sud, et ce, tout en mettant en exergue «la volonté des autorités algériennes qui veulent échanger avec les pays au sud du Sahara, notamment avec le Sénégal. Nous aussi, au Sénégal, nous avons un besoin énorme en matière de relations d'affaires pour valoriser le potentiel économique local qui ne peut être que meilleur en s'ouvrant aux opérateurs économiques algériens, dans un partenariat gagnant gagnant», a-t-il reconnu. Le responsable du CICES a, dans cet ordre d'idées, remarqué que la partie sénégalaise est appelée à identifier les produits sénégalais qui pourraient intéresser le marché algérien, tels que ceux de l'artisanat. En outre, M. Ndiaye n'a pas tari d'éloges sur la fiabilité du produit algérien qui peut occuper une place de choix sur le marché continental, en affirmant que le produit algérien n'est pas seulement aux prix compétitifs, mais il est aussi de grande qualité. Après avoir exprimé sa conviction que la marchandise algérienne intéresse le Sénégal et tous les pays d'Afrique notamment ceux se trouvant dans la sous-région ouest-africaine, M. Ndiaye a constaté que parfois «nous allons jusqu'à Dubaï et en Chine pour nous approvisionner alors qu'il y a la possibilité de trouver les mêmes produits avec une meilleure qualité en Algérie, qui est à seulement quatre heures de vol du Sénégal».