Le groupe PSA, qui affirme qu'il sera le premier constructeur à livrer ce type de véhicules en Europe, a déjà abattu ses cartes. Son Peugeot iOn, disponible dès à présent au catalogue et dont les premières livraisons commenceront en décembre, est commercialisé sous une forme originale. Il est proposé pour 499 euros par mois sur cinq ans ou 50 000 kilomètres, après une première mensualité de 5 000 euros correspondant au bonus écologique versé par l'Etat. Ce tarif comprend l'entretien, la maintenance et la garantie de la batterie. Au total, cette voiture, adaptée du Mitsubishi i-Miev avoisine donc les 30 000 euros une fois la prime déduite, un tarif élevé pour une petite citadine de moins de 4,50 m de long. Le groupe préfère mettre en avant l'allégement de la facture énergétique, avec un coût de la charge électrique compris entre 1,5 et 2 euros aux 100 kilomètres, contre 6 euros pour une voiture classique fonctionnant à l'essence. La Citroën C-Zero, qui arrivera dans les concessions à peu près au même moment que la iOn, est proposée à un prix total équivalent, mais le montant des locations devrait être différent : 459 euros pendant quatre ans, puis 260 euros sur les quatre années suivantes. Le groupe ne cache pas sa satisfaction d'avoir grillé la politesse à son concurrent Renault, qui proposera son Kangoo électrique en Europe l'an prochain et sa Zoé électrique à la mi-2012. Cette dernière devrait être commercialisée à moins de 15 000 euros prime déduite (l'équivalent d'une Clio diesel), tarif auquel il faut rajouter la location de la batterie pour 100 euros par mois. Au total, la Zoé coûterait donc environ 21 000 euros sur cinq ans, un tarif plus avantageux que ceux de Peugeot et Citroën.