, Depuis la rentrée scolaire 2010/11, des dizaines de parents d'élèves mécontents issus des deux communes d'Aïn Témouchent et de Sidi Ben Adda s'attroupent quotidiennement au niveau du siège de la daïra d'Aïn Témouchent pour réclamer la prime de solidarité scolaire de 3 000 DA. Certains ont été surpris d'apprendre que leurs enfants ont été rayés de la liste des élèves bénéficiaires alors qu'ils ont perçu cette prime lors de la précédente année scolaire. A d'autres, on avancera comme argument le fait de ne pas avoir déposé leurs dossiers à temps au niveau de l'établissement. Le chef de la daïra, K. Benaddane, dira à ce propos : «Une commission a été installée conformément à l'instruction interministérielle (Intérieur et Education) en impliquant l'association des parents des élèves. Il y a des critères à respecter rigoureusement en adéquation avec le quota. La priorité revient aux enfants orphelins, victimes de la tragédie nationale et autres cas sociaux puis ceux issus des familles dont le revenu est inférieur à 8 000 DA.» Or il s'avère que des directeurs des établissements scolaires ont orienté ces parents mécontents directement au service concerné au niveau de la daïra sans leur expliquer le travail de la commission. Pour pallier toute fausse information, le chef du service concerné, B. Kessour, nous dira sans ambages : «Nous avons organisé des séances de travail avec les chefs des établissements durant les mois de juillet et août 2010, et au terme des ces séances, les listes ont été arrêtées conformément à l'instruction ministérielle. Que chaque directeur ou association de parents d'élèves assume sa responsabilité.» Au sujet des retardataires n'ayant pas déposé leurs dossiers, i ajoutera : «Ils pourront les remettre aux directeurs des établissements où sont scolarisés leurs enfants, ensuite la commission de daïra skieras pour décider l'octroi ou le refus de la prime de solidarité scolaire.» Abondant dans le même sens, le président de la Fédération des parents d'élèves de la daïra d'Aïn Témouchent, A. Riah explicite : «Le quota est très insuffisant pour couvrir tous les élèves nécessiteux. Il est fixé à 7 000 aides pour la ville d'Aïn Témouchnet depuis plus de 8 années alors que la population, les établissements, les élèves démunis et les cas sociaux ont considérablement augmenté. Nous exigeons la révision à la hausse du quota de la wilaya fixé chaque année à 31 000 aides de solidarité scolaire afin de satisfaire le maximum des postulants.» Cette exigence est demandée par l'ensemble des parents des élèves à l'échelle de la wilaya d'Aïn Témouchent.