La Chambre algéro –allemande de commerce et d'industrie, (AHK Algérie) a fêté hier son cinquième anniversaire, coïncidant avec le départ d'Andréas Hergenrother, son directeur général. «La AHK Algérie est devenue une solide institution qui sert de point focal aux entreprises allemandes et algériennes qui souhaitent s'implanter sur de nouveaux marchés orientés vers l'avenir», a tenu à souligner Hubert Mainnitz, président de la AHK Algérie. Ce dernier assure l'intérim de M. Andreas, jusqu'à la désignation d'un nouveau DG. M. Hubert a ajouté qu'«aujourd'hui, la AHK Algérie, est avec ses 700 membres, la preuve et la concrétisation de la présence économique allemande en Algérie». Ceci, avance t-il, est dû à l'engagement et l'expertise d'Andreas Hergenrother qui a mis en place, en seulement cinq ans, une institution puissante au profit des économies algériennes et allemandes.Dressant le bilan des activités de la AHK Algérie pendant cinq ans, M.Andreah l'a qualifié de «positif». Pour bien appuyer ses propos, il a indiqué qu'«avant l'existence de la AHK Algérie, il n'y avait pas de plateforme de dialogue entre les hommes d'affaires allemands et algériens». Et d'ajouter: «Aujourd'hui, la AHK Algérie compte plus de 700 membres allemands et algériens et elle est classée deuxième plus grande Chambre de commerce allemande dans le monde arabe, après la AHK Egypte, selon le nombre des entreprises membres». Aussi, selon M.Andreas, en cinq ans d'existence, en plus de cent délégations d'hommes d'affaires et des bourses de coopération, des conférences ont été organisées pour promouvoir le partenariat entre hommes d'affaires allemands et algériens. Après six années d'existence en Algérie, «je suis toujours convaincu du grand potentiel des relations économiques algéro-allemandes. Bien que je dirigerai à l'avenir- en tant que délégué de l'économie allemande – les AHK d'Arabie Saoudite et du Yemen, je resterai lié à l'Algérie pour toujours», a-t-il souligné. Abordant le partenariat algéro –allemand, M.Andréas a indiqué, qu'aujourd'hui et grâce au travail de la AHK Algérie, un climat de confiance règne entre l'Algérie et l'Allemagne. Preuve à l'appui: «plusieurs contrats ont été signés entre les deux parties», a-t-il indiqué. Concernant les mesures introduites dans les deux dernières lois de finances complémentaires à savoir la LFC 2009 et la LFC 2010, le même responsable a souligné qu'«il est, aujourd'hui réellement, difficile de convaincre les sociétés allemandes à s'engager dans des projets en Algérie, notamment avec la disposition 51-49 %». Cette mesure, selon lui, a pénalisé les PME allemandes voulant investir en Algérie.