Bilan n Après six années de travail passées à la tête de la Chambre algéro-allemande de commerce et d'industrie (Ahk Algérie), Andreas Hergenröther quitte son poste après avoir contribué à mettre sur pied cette institution à caractère économique. Andreas Hergenröther a estimé que le partenariat entre les deux pays est un succès. «Le bilan de ces six années de travail est très positif. Nous avons démarré à zéro, mais nous avons pu constituer une véritable plateforme de dialogue entre les opérateurs algériens et allemands dans de nombreux domaines», a-t-il indiqué. Le partenariat entre les deux pays a été vraiment promu ces dernières années. «La preuve, poursuit-il, est le nombre d'entreprises qui ont rejoint la chambre. Alors qu'en 2003 le nombre de ces entités allemandes représentées en Algérie n'était que de 30 et que le nombre des membres fondateurs de la Ahk Algérie n'était que de 43, aujourd'hui 250 entreprises allemandes ont leurs structures en Algérie, alors que la chambre compte plus de 700 membres entre Allemands et Algériens.» Elle est ainsi classée deuxième plus grande chambre de commerce dans le monde arabe après la Ahk Egypte. Par ailleurs, les échanges commerciaux entre les deux pays dépassaient à peine un milliard de dollars en 2003, alors qu'ils sont actuellement de 2,74 milliards de dollars. «J'espère que ce partenariat se développera de plus en plus», a-t-il souhaité. «Je suis convaincu du grand potentiel des relations économiques algéro-allemandes. Seul un rapport d'intérêts équilibrés permettra un engagement économique à long terme», a-t-il ajouté. Le partenariat algéro-allemand s'est matérialisé dans différents domaines, notamment l'agriculture, les énergies renouvelables et l'environnement, la logistique, les transports et la construction. «En tant que représentant de l'économie allemande en Algérie, nous encourageons la création de partenariats gagnants-gagnants», a précisé M. Hergenröther. La Ahk Algérie a pu organiser un grand nombre de visites d'échanges d'hommes d'affaires dans les deux sens. Lors de son intervention le nouveau président de cette institution, Hubert Mainitz, a souligné que la Ahk Algérie est devenue une solide institution qui sert de «point focal» aux entreprises allemandes et algériennes qui souhaitent s'implanter sur de nouveaux marchés orientés vers l'avenir. «La Ahk Algérie est également devenue indispensable pour le transfert du savoir-faire dans les domaines politique et économique», a-t-il conclu. En cinq ans d'existence plus de cent délégations d'hommes d'affaires, de bourses de coopération et de conférences de presse ont été organisées pour promouvoir le partenariat entres hommes d'affaires allemands et algériens.