, Le président des sciences juridiques et administratives du centre universitaire de Khemis Miliana a organisé les 26 et 27 octobre un séminaire international avec la participation de docteurs et chercheurs d'Egypte, de Tunisie, de Syrie, du Koweït, de Mauritanie et de Jordanie. Du côté algérien, nous avons noté la présence de trois chercheurs qui ont obtenu le prix de la meilleure recherche scientifique dans le monde arabe pour l'année 2010, dans le domaine de l'information et de la bibliothéconomie lors de la rencontre qui s'est déroulée du 6 au 9 octobre à Beyrouth au Liban. Les Drs Toumi Abdelkader de l'Ecole normale supérieure de Bouzaréah ( ENS), Boukerzaza de l'université de Constantine, Ghellal Abderrezak de l'université de M'sila, ainsi que d'éminents professeurs venus de différentes universités du pays ont pris part à cette rencontre, dont le thème est la déontologie journalistique, entre lois et réalités de la profession. Les participants ont traité plusieurs sujets sur la liberté de la presse au regard des documents internationaux, l'activité journalistique dans les législations internes des pays, le rôle de la presse indépendante dans la consolidation de la pratique de la démocratie et des droits de citoyenneté, la contribution du journalisme dans le développement politique, les chaînes satellitaires entre la technologie, l'idéologie et la profession journalistique, la liberté de la presse dans la pensée philosophique et les autres religions, la mondialisation de l'information et les conflits des civilisations, la télévision et le concept de la souveraineté dans la société internationale contemporaine. Ainsi, cette 3e édition vise à soulever une question très importante et sensible se rapportant à l'état actuel de la législation internationale, sa contribution et son éclaircissement ainsi qu'à l'absence d'une implication efficace des professionnels et des politiciens, permettant de garantir les droits à toutes les parties. Ce séminaire se penche cette année sur la déontologie journalistique entre lois et réalités de la profession dans le monde. Aujourd'hui, le développement surprenant qu'observe le monde en matière des technologies d'information et d'accroissement du nombre de chaînes de télévision satellitaires, a facilité l'apparition d'une interférence entre ce qui fait partie de l'information, de la politique, de l'activité commerciale et de l'idéologie. Cela a eu un effet sur ce qui est local et mondial, privé et public ainsi que sur ce qui est autorisé et interdit dans cette profession. Ce développement dans l'utilisation des techniques de l'information, en particulier dans la transmission des programmes des chaînes satellitaire a permis à l'information de franchir les différentes frontières de nombreux pays. Plus de 10 000 chaînes de télévision diffusent aujourd'hui à travers le monde leurs programmes, des millions de sites web visent également à attirer l'attention des internautes afin de faire véhiculer des idées, pensées et idéologies d'une manière ou d'une autre permettant d'atteindre différents buts. N'existe-t-il pas un contrôle sur l'activité des chaînes de TV ? Pouvons-nous parler d'un cadre juridique et éthique de la profession ? Dans quelle mesure peut-on parler de «responsabilité» lors de la violation des règles de la pratique dans le domaine de la presse ? Est-ce qu'une chaîne de TV, quels que soient ses arguments, peut-elle être utilisée comme moyen de diffamation et d'injures ? Pendant les deux jours, dans l'auditorium archicomble ceci a suscité un réel engouement surtout parmi les étudiants venus en grand nombre.