, C'est une scène bien connue des Bordjiens : à l'issue de chaque match, il s'ensuit toujours des scènes de pillage… Sans oublier les bouchons qui s'ensuivent et qui viennent s'ajouter aux sempiternels embouteillages dans la ville. Plusieurs fois par an, Bordj Bou-Arreridj vit sous le diktat de supporteurs du club. Depuis le début de la nouvelle saison du championnat national de première division, les rencontres du CABBA qui se jouaient à domicile sont synonymes, chaque week-end, de terreur urbaine. Et pas plus tard que vendredi dernier, à l'issue du match CABBA – ASK, des supporteurs bordjiens ont terrorisé la ville. Malgré l'important dispositif policier mis en place et le peu de supporters bordjiens, des scènes de violences ont éclaté. Déchaînés, ils ont saccagé sièges et vitres, causant au passage des accidents et laissant derrière eux les chaussées jonchées de bris de verre. A la vue de ces scènes de chaos, on se demande qui pourrait les arrêter si ces hooligans voulaient mettre la ville à feu et à sang ? Et l'on comprend soudain pourquoi Bordj Bou-Arreridj compte autant de gardiens de sécurité. Malgré cela, la sécurité ces jours-là étaient presque inexistante ! Si les forces de l'ordre tentent tant bien que mal de résorber tout acte de vandalisme, les clubs - dont ces supporteurs malfrats se réclament - doivent eux aussi jouer leur partition en sensibilisant leurs fans, et ce, même au fin fond des quartiers. Il ne faut pas occulter que le foot reste un sport fédérateur censé inculquer des valeurs positives et humaines ! Alors, à quand le retour de l'esprit fair-play chez les Bordjiens ?