Invité au Forum d'El Moudjahid, M. Khelifati a émis son souhait d'atteindre 40% du montant global à lever (1,4 milliard de dinars), et ce, comme premier résultat. Les souscriptions, pour rappel, ont été ouvertes le 2 novembre dernier pour être clôturées le 1er décembre prochain. L'offre de souscription aux nouvelles actions proposée par Alliance Assurances porte sur un nombre de 1 804 525 d'une valeur nominale de 200 DA au prix de 830 DA l'action, une offre répartie comme suit : 33,30% seront destinés aux personnes physiques de nationalité algérienne, 28,5% aux investisseurs institutionnels, 33,5% aux personnes morales de droit algérien, 2,4% aux agents généraux d'assurances et 2,4% aux salariés d'Alliance Assurances et ses filiales. La souscription des titres émis lors de cette opération d'appel public à l'épargne se fera auprès des guichets de banques constitués dans un syndicat de placement pendant une durée de souscription d'un mois. A la fin de la période de souscription, la Bourse d'Alger procède à l'allocation des nouvelles actions émises selon la segmentation et le traitement de souscription définis dans la notice. Ces résultats de souscription seront déclarés définitivement par la Bourse d'Alger en qualité de centralisateur par investisseur, par banque et par segment. Le premier objectif assigné par cette opération est de relancer le marché financier national, le second vise à augmenter le capital de cette compagnie d'assurance. Soulignant qu'Alliance Algérie est la première compagnie privée qui a ouvert l'actionnariat public, M. Khelifati a exprimé sa satisfaction quant à la mobilisation du milieu économique pour la redynamisation de la Bourse en Algérie.«Le gouvernement ainsi que les opérateurs économiques ont donné des signaux positifs pour soutenir la Bourse», s'est-il réjouit. Sur le chapitre des perspectives, l'invité d'El Moudjahid a fait part de la création de trois filiales : «assurance de personnes», «participation pour la prise en charge de ses investissements futurs» et «promotion immobilière». A propos de la troisième filiale, le premier responsable de cette compagnie d'assurance a fait savoir que le partenariat n'est pas exclu pour son lancement : «Nous voulons faire participer toutes les parties pour promouvoir le marché immobilier», a-t-il indiqué. Et d'ajouter : «Nous voulons encadrer le marché de l'immobilier national qui n'est pas encore bien structuré». Interrogé sur un éventuel lancement d'un emprunt obligataire, le P-DG d'Alliance Algérie a répondu «c'est un mécanisme qui pourra nous intéresser, mais pas dans l'immédiat», tout en soulignant que l'emprunt obligataire est un mécanisme qui a montré ses limites.