, Après les communes de Harraza et de Bendaoud, mercredi dernier, le wali de Bordj Bou Arréridj, Azzedine Mecheri, a effectué une visite dans les trois autres communes de la daïra de Mansourah, à savoir Ouled Sidi Brahim, El M'hir et Mansourah. Au cours de sa visite, il a pu constater les importants restes à réaliser et les projets non encore lancés ou programmés. «La région a besoin de beaucoup d'efforts et de volonté», dira le wali. «Il y a des manques dans le secteur de la santé et de la formation professionnelle», ajoute-t-il. En effet, dans ces zones, il fait pas bon vivre. Ce sont des zones dépourvues de toutes les commodités. Elles ont besoin non seulement de l'eau, du gaz et des routes mais aussi d'infrastructures de santé, de culture et surtout de formation ainsi que d'emplois. Leur impact sur le développement local est tel que ces actions intégrées contribuent dans une large mesure à désenclaver des localités enserrées dans les entrailles de ces massifs montagneux et à stabiliser les populations sur leurs terres en favorisant leur retour dans l'arrière-pays. En s'entretenant avec le wali, qui a été très franc et plaisant, les habitants des douars des trois communes ont invoqué l'absence des réseaux d'assainissement et d'eau potable et de gaz, les routes impraticables, l'absence de structures de soins de santé, la défaillance du transport scolaire, le chômage et autres tracas faisant de leur quotidien un calvaire. Le chef de l'exécutif n'est pas allé par quatre-chemins pour répondre aux doléances de ces citoyens. Le wali, qui s'est engagé dès son installation à améliorer les conditions de vie des Bordjiens, à commencer par les problèmes quotidiens, a déclaré qu'«il est inconcevable que des Algériens vivent dans des conditions pareilles». Le wali a également déploré l'absence de communication entre les citoyens et les élus ou les services de l'administration. «Les portes des mairies et des administrations leurs sont fermées et les responsables ne se soucient pas de leur quotidien et ne prêtent même pas l'oreille à leurs cris de détresse, qu'ils n'arrivent pas à entendre», dira le wali qui a invité les citoyens à ne pas fermer les routes mais à venir dialoguer et exposer leurs doléances. «Mes portes sont ouvertes à tous les citoyens», a ajouté le wali. «Tous les projets seront distribués équitablement et selon les besoins et les priorités de chaque région», a rassuré le wali.