Il faut tout de suite dire qu'il s'agit d'actes irresponsables destinés à déstabiliser le club qui, sur le plan technique, retrouve pourtant une efficacité jamais enregistrée. Après sept rencontres dans le cadre du championnat et une huitième pour le compte de la coupe d'Algérie, le CSC demeure invaincu et il n'a encaissé aucun but. Ce qui procure beaucoup de satisfaction dans les rangs des supporters et cela devait donner plus de vigueur et surtout d'union au groupe dirigeant. Hélas pour ce dernier tout est contraire aux attentes. Cela a commencé par une scène ridicule, vécue au ministère de la Jeunesse et des Sports quand les dirigeants ont été mis à la porte. Cette regrettable péripétie révèle le rôle négatif que joue la Fédération du football qui invite un président à la réunion et transmet un fax au domicile d'un autre individu, l'invitant à cette même réunion. Un coup tordu qui aura été sanctionné par les résultats escomptés et qui ne laisse plus de place au moindre doute quant à la volonté de déstabiliser le club pour des raisons qui restent à connaître. Quelques jours plus tard, d'autres soudards n'hésiteront pas à porter l'estoc à la veille de la rencontre de la coupe d'Algérie au cours de laquelle le CSC a frôlé la correctionnelle devant un adversaire de l'inter wilayas. Il ne pouvait pas en être autrement puisque c'est un soi-disant dirigeant qui s'est donné pour mission de démobiliser les joueurs en portant des jugements outrageants, pour ne pas dire grossiers sur pas moins de huit d'entre eux. Le sieur Loucif a même promis une grande lessive lors du mercato. A l'unanimité, les supporters demandent qui est ce bonhomme. Comment s'est-il retrouvé dirigeant du CSC qu'il n'a jamais connu. N'est-il pas légitime d'exiger des explications. Il doit être interrogé pour savoir à partir de quelles connaissances il se permet de porter des jugements techniques sur les joueurs et donner des leçons sur le professionnalisme. Des supporters suggèrent de lui demander s'il peut leur résumer en assemblée générale et en quelques phrases, le parcours de Bouderbala, El Hadj Bensari ou d'une autre grande figure de ce club CSC. Ils ignorent sans doute qu'il avait fait une tentative tout de suite étouffée par un scandale survenu dans son établissement où une jeune fille mineure avait été retrouvée morte. Cet établissement avait été fermé tout en lui infligeant une sévère condamnation par les tribunaux. A l'époque, il avait exigé que la restauration et l'hébergement des joueurs se fassent dans son établissement. Serait-ce encore son objectif ? Mais comment se fait-il que les anciens dirigeants du club acceptent en silence que le club soit ainsi traîné dans la boue ? Il est vrai que d'aucuns ont eux-mêmes fabriqué des caricatures de dirigeants qui ont porté et qui portent toujours beaucoup d'atteintes au club. Alors que les espoirs sont grands pour une émergence longtemps attendue, il est impératif que l'ordre soit rétabli. Avec ou sans le consentement de ceux qui ternissent l'image de cette respectable association. Elle n'a même pas besoin de leur soutien. Alors qu'ils la laissent tranquille et qu'ils s'effacent avant que la tournure ne devienne incontrôlable. Un vœu collectif que les responsables de la ville, à quelque niveau qu'il soit, doivent en tenir compte. Le feu couve et Constantine qui revendique un minimum de sa notoriété n'a pas besoin de troubles. H. Tafer A voir n Sport+ : S. Club Portugal - Lille à 21h