Les travaux du colloque international sur «les territoires sahariens au XXe siècle : développement, gouvernance et identités» ont pris fin mardi en fin d'après-midi à Oran, après deux jours d'interventions et de débats animés par des chercheurs multidisciplinaires de différentes régions du pays et de la France. Si l'ambition de l'organisateur du colloque, le Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle (CRASC) d'Oran, et son partenaire, l'Université de Franche-Comté, en France, était d'aborder les territoires sahariens dans leur ensemble, de l'Atlantique jusqu'à la mer Rouge comme il a été souligné dans l'argumentaire de la rencontre, toutefois l'attention des communicants s'est surtout concentrée sur le sud du pays. Trois conférenciers français ont débordé de l'espace du Sahara algérien pour évoquer des cas de développement territorial au Burkina Faso, au Niger et au Mali. Durant les deux jours de travaux, plusieurs problématiques ont été abordées comme celles des systèmes ruraux, de l'aménagement territorial et urbain, des dynamiques urbaines, les difficultés de gestion et les processus de développement actuellement en cours dans les espaces oasiens à la faveur des programmes initiés par les pouvoirs publics.