Il a ajouté que ces dernières ont été écartées de cette action de relogement pour des raisons diverses. «En effet, leurs recours ont été retenus et acceptés par les services de la wilaya», a-t-il déclaré. M. Addou a souligné, à ce propos, que la wilaya d'Alger a, également, enregistré plus 1 700 recours, la majorité liés aux contournements de la loi en vigueur. A cet effet, le wali a indiqué que 7 cas ont été présentés devant la justice. Et d'ajouter : «D'autres n'avaient nullement le droit de bénéficier d'un tel logement.» Réunis en session ordinaire, les membres de l'APW d'Alger ont voté le budget primitif pour l'année 2011 qui a été adopté, hier, lors de la session ordinaire de l'assemblée populaire de la wilaya d'Alger en présence du wali d'Alger, Mohamed Kabir Addou, des directeurs du conseil de la wilaya et des membres de l'APW. Intervenant à l'issue de l'ouverture de cette session, qui s'étalera sur deux journées, le wali d'Alger a fait état de l'importance de plusieurs projets qui toucheront le secteur de l'enseignement supérieur et la santé et qui témoignent ainsi des efforts d'envergure qui ont été accomplis par les services de la wilaya. Il s'agira, selon lui, de la réalisation de la faculté des médecine et le lycée international de Kouba. «Ces projets, en fait, seront réceptionnés durant l'année 2011», a-t-il signalé. S'ajoute à cela le grand projet du campus de Sidi Abdellah doté 11 000 lits. «Ce projet rentrera en vigueur en février 2011 après le lancement des appels d'offres pour la réalisation de ce dernier.» Evoquant le projet du budget primitif pour l'année 2011, les membres de l'APW ont adopté une enveloppe de 26 019 038 083 DA pour le budget primitif dont 14 380 944 774,15 DA seront réservés à la gestion avec un pourcentage de 55 % et 11 638 093 308,85 à celui lié aux équipements et aux investissements (45 %). Ces sommes réparties à un taux de 41 % sont destinés pour les établissements publics (EPIC/EPA), 18 % pour le secteur public, 16 % pour les communes, 8 % pour les services de la wilaya, 7 % pour le secteur de la jeunesse et des sports, 6 % pour le secteur de l'hydraulique et l'urbanisme, 5 % pour l'éducation, 2 % pour l'énergie et 0,34 % pour l'action sociale.