Des efforts colossaux ont été consentis par l'Etat mais il faut hélas le souligner, des retards conséquents sont enregistrés au niveau de plusieurs projets concernant différents secteurs. Au cours de sa visite, M. A. Sassi le wali d'Adrar l'a relevé et l'a précisé : trente opérations de développement inscrites n'ont pas encore été lancées. Il s'agit en outre, de routes inter-ksours, de l'électrification rurale, de forages de puits, de l'assainissement, de l'AEP, du transport scolaire et des centres de santé. Le constat est amer et regretable et pour y remédier il faut mettre les bouchées double afin de réhausser le niveau de vie de cette population. Ainsi, cette visite du premier responsable de la wilaya a été accueillie avec beaucoup de soulagement et la date du 31 décembre 2010 a été retenue comme date butoir pour relancer tous ces projets. Cette visite aura également permis à 25 bénéficiaires de pouvoir exploiter une centaine d'hectares au niveau du périmètre ElDjem situé à 12 km de la commune de Talmine. Une quarantaine de familles pourront bénéficier de vingt logements ruraux, d'une salle de classe, d'une salle de soin ainsi que de deux forages profonds et l'extension du réseau électrique. Les habitants du ksar de Bahamou, pratiquent la culture maraîchère et exploite plus de 87 000 palmiers dattiers dont la production dépasse plusieurs quintaux par an avec des variétés très appréciées et très connues telles que : Hmira, Ikerbouche, Tmar Boula. Les ksour de Taghouzi et de Lakhlmar sont dotés de deux châteaux d'eau d'une capacité de 200 m3 chacun. Cette alimentation en eau potable a facilité la vie à la population locale. Le petit Ksour de Timarine a retenu l'attention des visiteurs qui ont constaté que Ksar était complètement envahi par le sable. Certes, trois salles de classes existent, permettant ainsi à des élèves de fréquenter l'école mais l'état des lieux laisse à désirer. La classe sert de cours et de cuisine à la fois et de dortoir pour les enseignants. Sur les tables, seul un livre est disponible pour deux élèves. La décision prise sur le champ par le wali aura des conséquences positives : remédier au plus vite à cette carence et améliorer dans les plus brefs délais la condition des élèves et de leurs éducateurs.