Décidément avec WikiLeaks l'escargot commence dévoile de jour en jour sa nudité. D'intéressantes informations commencent à sortir de la boîte du magicien. La dernière révélation du site en question concerne les liquidations des savants irakiens par le Mossad qui s'est permis quand même le «luxe»d'assassiner plus de 350 scientifiques nucléaires et plus de 300 universitaires irakiens depuis l'invasion de l'Irak en 2003 . Cette opération avait commencé juste après l'échec de l'administration Bush et ses agents à les recruter pour les faire travailler sur le territoire américain. Alors le choix idéal et simple fut de les liquider. Cette opération se poursuit toujours et vise, selon le rapport cité, plus de 1 000 savants irakiens. Dire que le Mossad est fort à ce point ?! Mais non ! L'opération en question a été facilitée parce que, selon ce rapport, des personnalités officielles de premier rang, dont notamment Nouri Al-Maliki et Jalal Talabani se chargeaient d'établir des C V complets des scientifiques recherchés, de préciser leurs adresses et les moyens de les atteindre. L'étendue des conspirations des gouvernements arabes contre leurs propres peuples et leur soumission aux gouvernements américain et israélien étaient connues. Mais les documents révélés par WikiLeaks confirment ou approfondissent cette connaissance. Par exemple, nous savons maintenant comment Marwan Hamadeh, officiel libanais, s'est démené auprès de responsables US, français, saoudiens, jordaniens et autres pour mobiliser contre le réseau de fibres optiques du Hezbollah au Liban. La première personne informée sur ce réseau fut Hanna Siniora (aujourd'hui discrédité et qui était à l'époque Premier ministre), Walid Jumblatt et le patriarche maronite, manifestement dans l'intérêt des factions. Et nous apprenons qu'Elias el-Murr, ministre de la Défense du Liban, a informé les responsables US que l'armée libanaise n'interviendrait pas si Israël envahissait le Liban tant que l'armée israélienne n'attaquerait pas les villages chrétiens. Nous apprenons aussi que le ministre égyptien des Affaires étrangères, copiant son patron Mubarakescu, a refusé de discuter des droits de l'homme et de la libération des prisonniers politiques, et a, au contraire, continué à mettre l'accent sur les dangers du Hamas et de ses possibles liens avec les Frères musulmans en Egypte et en Iran. Du côté de l'hexagone, on apprend qu'un autre maniaco-dépressif, en la personne de Christophe Chaboud, coordinateur en chef du contre-terrorisme au ministère de l'Intérieur français, avait longuement exposé, au mois de novembre 2006, sa politique et ses vues quant à la situation sécuritaire prévalant sur le sol hexagonal qui «demeurait extrêmement préoccupante». Parmi ces mesures «stratégiques», Chaboud s'est «fièrement vanté de l'expulsion de France de 54 imams accusés d'avoir prêché des discours islamistes radicaux», rapporte un diplomate américain. ça fait quand même beaucoup de coups bas. Et nous qui, dans notre ivresse d'espoir, croyions à des jours meilleurs. Quelle naïveté !