,La recommandation portant sur la création d'un réseau d'agriculteurs de différentes régions appelés à bénéficier d'une assistance pour le respect des itinéraires techniques sur la base d'une expertise nationale et internationale, a été retenue. C'est en début de soirée de ce dernier jeudi que, réunis pour la dernière séance de travail, les participants aux Journées techniques sur la promotion de la qualité des blés durs dans les hautes plaines de l'Est l'ont approuvée. Comme ils ont également recommandé : la création d'une synergie entre les différents acteurs de la filière en saisissant l'opportunité de la mise en place des Centres régionaux interprofessionnels des céréales (CRIC), la nécessité de cerner les causes de la faiblesse des rendements, l'élaboration d'un plan d'action pluriannuel, la mise à la disposition des agriculteurs d'une ferme expérimentale et l'évaluation périodique du dispositif mis en place durant les 3 prochaines années. Par l'approbation unanime de sa démarche qui aura certainement l'aval de Rachid Benaïssa, le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, le groupe Amor Benamor a gagné son premier pari. Celui d'ajouter à l'effort consenti par les pouvoirs publics, les moyens techniques nécessaires au développement durable à même de permettre d'assurer une sécurité alimentaire du pays. Ces moyens, Laïd Benamor, le leader du groupe Benamor les a appliqués dans la filière tomate. L'autre pari a pour objectif de dépasser la hausse de 50% dans la production de blé dur et une légère progression des rendements qui sont passés de 11 à 15 quintaux/hectare après 2007. Cette recommandation appliquée à la lettre, l'Algérie pourrait se transformer en pays exportateur de blé dans quelques années, elle qui était classé premier importateur de blé dur au monde, bon dernier en rendement à l'hectare de cette céréale en quantité, qualité et en superficie emblavée (à peine 1,1 million d'hectares). Ce deuxième pari, le groupe Benamor est en train de le peaufiner avec ses partenaires du réseau qui regroupera les producteurs des blés durs, transformateurs, experts, l'Office algérien interprofessionnel des céréales, les instituts de recherche en agronomie et autres intervenants dans la filière céréalière. Le tour de table s'est achevé ce dernier jeudi en présence de Rachid Benaïssa, ministre de l'Agriculture et du Développement rural. Tout est pratiquement prêt pour redonner à l'Algérie son titre d'antan de grenier de l'Europe.