C'est un immense espoir pour que de très nombreux souffrants, dont la détresse est trop souvent subornée par un précepte de maladie abominable trop couramment plus affairé des profits financiers des industriels des médicaments chimiques et de technologies médicales que de l'évident rétablissement des malades . A l'heure où le progrès fait rage, une femme sur trois et un homme sur deux développent un cancer, trois jours d'un intérêt exceptionnel pour tous ceux qui aspirent à la santé naturelle ou la démonstration du fait qu'il est, notamment, possible de guérir certaines maladies sans chimio ni radiothérapie. Grâce aux interventions de plusieurs professeurs et médecins ,venus de la Bosnie, Jordanie, Russie, Bulgarie ,Nigeria, Libye et le Yémen, le tout encadré par d'éminent professeurs, chercheurs et autres médecins spécialistes et généralistes algériens, qui n'ont rien à envier au panel international présent ou les communications prodiguées au cours de ces trois journées ont été très riches en événements. En effet, le premier congrès international sur la santé au naturel, qui s'est tenu à l'université Abdelhamid-Ibn Badis à Mostaganem durant trois jours, sous la présidence du Dr Djebli Nouredine, du laboratoire de microbiologie et biologie végétale (département de biologie)de la faculté des sciences exactes et sciences de la nature et de la vie de l'université Abdelhamid-Ibn Badis de Mostaganem, en collaboration avec la très sérieuse société MAGPHARM Laboratoires Algérie, ayant son siège social au 62, rue des frères Zotale à Birkhadem(Alger). Le Docteur Djebli Nouredine, président du congrès, sera le premier orateur au cours de cette cérémonie d'ouverture qui, et qui a axé sa communication sur les échanges scientifiques entre les chercheurs nationaux et étrangers y compris la rétrospective des finales des recherches scientifiques rattachées à la division des soins naturels. Le conférencier, dans une explication magistrale, a mis en citation importante la question des soins naturels : «Les soins naturels sont des ersatz aux soins chimiques, qui ont démontré des limites et autres effets secondaires». Dans le même chapitre, l'orateur a appuyé cette logique à l'adresse des scientifiques, médecins et autres hôtes présents, au développement dans l'univers de la médecine naturelle, pour édulcorer la facture des médicaments qui a considérablement fait explosé des dépenses inimaginables pour certains pays, qui en sont devenus dépendants. Il est important de souligner que l'Algérie en matière de factures des importations en médicaments -- qui a atteint 1,670 milliard d'euros en 2009, soit environ 2 milliards de dollars -- une facture très lourde qui confirme la dépendance par rapport à l'étranger dans cette optique. L'orateur a exposé en ces termes scientifique : «On ne peut se réjouir à une accélération à tous les niveaux, qu'à la condition d'une véritable coordination des différentes universités et laboratoires du pays, favoriser les échanges entre chercheurs, notamment les échanges d'informations et collaborations sur les thèmes de recherche, ainsi qu'une formation d'équipes multidisciplinaires. Aux décideurs, à l'Etat et aux partenaires au développement du pays de s'impliquer davantage par une manifestation d'une volonté politique pour le financement de structures de recherches adéquates et à l'aide à la fabrication des médicaments issus de la recherche des laboratoires pharmaco dynamiques de l'extrait local.» Le premier responsable du laboratoire de microbiologie de la faculté des sciences exactes et des sciences de la nature et de la vie du département de la biologie, le Dr Djebli Nouredine, a énoncé sur l'existence d'environ 5OO genres de plantes naturelless non- utilisés, chiffrées, classées et répertoriées. Des expérimentations dans ce volet sont en cours via les distincts laboratoires des universités du pays. MAGPHARM Laboratoires Algérie, représenté par le Dr.Hachaichi Sohaib, directeur médical de cette importante société, dans sa communication métaphysique sur la phytothérapie, a fait état sur cette médecine traditionnelle, qui repose essentiellement sur des connaissances solides des vertus thérapeutiques des plantes médicinales. Cependant, avant d'entamer dans la profondeur le thème donné par le directeur de ce laboratoire, le Dr Hachachi a donné un bref historique sur l'utilisation des plantes thérapeutiques, qui, dira-t-il, remonte à l'origine de l'humanité, et dont les premiers textes connus ont été rédigés vers 3000 ans avant Jésus-Christ. Plus loin, et dans le même cadre de son intervention, le Dr Hachaichi a évoqué la problématique des arrachages sauvages des plantes naturelles, donc des substances non comestibles, qui peuvent s'avérer très dangereuse pour les usagers de plus en plus nombreux à se soigner par des plantes. Les risques immédiats à une phytothérapie non réglementée peuvent amener à la contamination, toxicité intrinsèque ou antonymes, ainsi qu'à une interaction entre médicaments et plantes médicinales où la variabilité peut être influencée également par la composition du sol et la position géographique. Il est important de souligner dans ce contexte bien précis, que des plantes médicinales récoltées dans certaines régions du monde peuvent se révéler antinomiques, voire préjudiciables pour les adeptes de la santé au naturel dans d'autres pays. A cet égard, il est urgent de sensibiliser le public sur le rapport existant dans l'évaluation des écosystèmes pour le millénaire, les pauvres des zones rurales, principalement en Algérie, qui sont particulièrement vulnérables à la perte de services essentiels lorsqu'un écosystème se détériore. La conservation de sols propres à la production, la disponibilité de plantes médicinales est autant un fondement de l'écheveau de la vie et de l'interaction des espèces allant des microorganismes les plus infimes aux plantes médicinales et même aux prédateurs. Pour conclure, le Docteur Hachaichi a insisté pour que des mesures nécessaires soient prises pour permettre de conserver et d'utiliser de façon rationnelle la diversité biologique dans un climat qui subit de plein fouet les manipulations des changements climatiques et de la main de l'homme. Les chercheurs, professeurs, spécialistes, médecins et autres intervenants dans le cadre de ce 1er congrès international sur la santé au naturelle, ont été unanimes à cette logique intervention du représentant de MAGPHARM Laboratoires Algérie. Le Pr Hamdi Pacha Youcef, du laboratoire de pharmacotoxicologie de l'université Mentouri de Constantine, qui a fait parler de lui au cours de cette manifestation scientifique, grand chercheur, est aussi un chercheur en colère, car on se «méfie» dans notre pays des scientifiques qui bousculent les idées reçues. Mais ce n'est nullement par déception que le professeur vient de pousser un coup de brame au cours de cette rencontre internationale à Mosta. Il reproche aux servicex du ministère de la Santé des conditions dans lesquelles se lance l'autorisation de mise sur le marché(AMM) pour les médicaments à base chimique et jamais pour les médicaments de phytothérapie. Cette évidence verbalise énormément la recherche sur les plantes médicinales, et de relever à ce titre que le ou les médecins ne prescrivent pas ce genre de médicaments, car il n'est pas remboursé par la sécurité sociale, et il assimile la recherche en Algérie, qui ne se limite qu'à garnir les bibliothèques. Pourtant, l'Organisation mondiale de la santé(OMS), dans un document remis à l' occasion de ce rassemblement scientifique, encourage ou plutôt exhorte à travers ses nombreuses résolutions, notamment les pays en voie de développement à adopter dans leur précepte officiel de santé les traitements à base de plantes de la médecine traditionnelle, utilisées sous une forme peu élaborée ou transformée, et qui pourraient constituer une stratégie à long terme dans les applications d'élans de l'industrie pharmaceutique dans notre pays. Pourtant, le cas du professeur Hamid Pacha Youcef, un exemple parmi tant d'autres, ne fait pas dans la médecine traditionnelle, communément appelée les recettes de grand-mère, mais une pratique basée sur des avancées scientifiques qui recherchent des extraits actifs des plantes. Des extraits actifs qui sont identifiés et standardisés. Cette pratique conduit aux phytomedicaments, tel que prévu dans le décret exécutif n° 92-284, où selon la réglementation en vigueur est soumise à l'autorisation de mise sur le marché. Le professeur Hamdi Pacha Youcef, qui, rappelons-le, est le directeur du laboratoire de recherches en médicament et intoxication de l'université de Constantine, regroupe plus de 25 chercheurs spécialistes en médicaments, qui se sont affairés à étudier environ 30 plantes qui se trouvent sur le territoire nationale, destinées à soigner plusieurs maladies, à savoir : le diabete, le cholestérol et les brûlures. Le professeur Emin Sofic de la faculté des sciences (dept chimie) université de Sarajevo (Bosnie & Herzegoniva), qui a présenté ses travaux dans la langue de Shakespeare, s'est amplement étalé sur une étude intitulée : «Chemical Composition And Nutritional Values Of Buckwheat (Fagopyrom spp.)», c'est-à-dire la contribution à la recherche de la valeur nutritive et la composition chimique de la farine du blé noir(sarrasin). Le blé noir identifié comme étant une pseudo céréale par les nutritionnistes. De la famille des polygonacées, une plante à fleurs que l'oseille et la rhubarbe, ce n'est donc pas vraiment une céréale, bien qu'il soit étiqueté comme étant la céréale des végétariens. Selon le professeur Emin Sofic, le blé noir ou le sarrasin est très conseillé aux personnes souffrant de la fatigue, car il améliore le sang et ainsi, régule le cholestérol. Il aiderait aussi à prévenir les maladies cardio-vasculaires, tout en permettant de maîtriser le taux de glycémie, ce qui est particulièrement vital pour les diabétiques. Notre éminent orateur explique que «le sarrasin ou le blé noir particulièrement riche en magnésium, manganèse, zinc et cuivre est hautement énergétique, car il a l'avantage d'être métabolisé lentement par l'organisme ; il rassasie donc longtemps. Les valeurs nutritionnelles, pour le professeur Emin Sofic, dans cette analyse scientifique constructive montrent clairement que le sarrasin, une graine qui possède trois atouts nutritifs sur les bienfaits de la circulation sanguine, la prévention des varices et des jambes lourdes. Aussi, il faut noter qu'au cours de ces trois journées sur la santé au naturel, les communications, interventions et autres débats se sont déroulés pour la plupart en langue anglaise, ce qui a dérouté même les médecins et les quelques journalistes et autres invités francophones, et vice versa, qui on eu du mal à décryptés les termes scientifiques et techniques, vu l'indisponibilité d'une équipe de traducteurs, qui ont brillé par leur absence. Pour conclure, ce premier coup d'essai du premier congrès mondial sur la santé au naturelle, le défi a pu être relevé par les organisateurs et les divers sponsors, et ce, malgré les quelques problèmes de traduction, ce qui est loin d'être une critique de notre part, vu l'amabilité que nous avons constatée chez la plupart des animateurs, d'un congrès parfait. Nous rendons hommage à tous ce qui en ont assuré la maîtrise.