Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva s'est dit «convaincu» que la paix ne pourrait être instaurée au Proche-Orient «tant que les Etats-Unis officieraient en tant que médiateur». Le président Lula da Silva, à moins de dix jours de quitter son poste à la tête de la présidence, a déclaré : «Je suis convaincu que nous ne parviendrons pas à instaurer la paix au Proche-Orient tant que les Etats-Unis seront les tuteurs des négociations dans la région.» Israël, qui est la seule bénéficiaire de la léthargie de l'action américaine, au vu de ses actions sionistes, judaïsation d'El Qods, arrestations massives de Palestiniens, l'expropriation des biens des Palestiniens, la colonisation en plus de ses opérations militaires en Cisjordanie et ses raids aériens sur Ghaza sous blocus israélien. A ce propos, dans la nuit de lundi à mardi, trois Palestiniens ont été blessés dans huit raids menés par l'armée de l'occupation israélienne dans le sud de la bande de Ghaza. Des avions de guerre israéliens de type F16 ont lancé des frappes contre des Palestiniens dans la ville de Khan Younès, dans le sud de Ghaza et un autre raid israélien a été signalé près de la ville de Beit Lahya, dans le nord de Ghaza. Agressions militaires sporadiques par l'aviation sioniste au lendemain de la visite de Tony Blair, responsable du Quartette et au moment où Washington ou Paris se contentent d'évoquer la relance du processus de paix. Par ailleurs, la reconnaissance de l'Etat palestinien aux frontière de 1967 et sa capitale El Qods par certains Etats de l'Amérique latine a suscité de vives réactions de la part d'Israël et de ses alliés. La communauté et l'opinion internationale lassées, de voir l'impunité accordée à Israël par l'Occident, au premier plan les Etats-Unis, ne cessent d'interpeller ces derniers à faire preuve d'une réelle volonté politique pour l'avènement d'une paix juste et durable garantissant les droits fondamentaux des Palestiniens.