Ce lieu est squatté le jour par des femmes de mauvaise vie et les SDF, et la nuit venue, ce sont les soûlards qui en prennent possession. Cette situation met mal à l'aise de nombreux citoyens qui tirent la sonnette d'alarme pour mettre fin à cette situation. La vertu a laissé place au vice et à la dépravation. L'impunité règne en maître absolu dans la cité. Après le squat des trottoirs et des places publiques, c'est au tour de ce magnifique et beau jardin public de la cité Gahdour-Taher d'être détourné de sa vocation et les Guelmis se posent aujourd'hui la question suivante : «Pourquoi ce pourrissement qui a tendance à se généraliser, cette indécence constatée dans ce lieu cédé à la débauche, d'où l'insécurité pour les plus vulnérables et pour ceux qui s'y aventureraient pendant la nuit.» A l'intérieur du jardin public, une piscine, fermée à la population depuis belle lurette, a été elle aussi accaparée ces dernières années, au grand dam des élus locaux, par les marchands du vice. Pourquoi les pouvoirs publics ne réagissent-ils pas face à ce phénomène qui heurte la sensibilité des citoyens ?