e jardin de la cité Tlydjène, réalisé dans les années 1980 pour permettre aux enfants de profiter pleinement d'un espace de loisirs et de divertissement, a été complètement dévoyé de sa vocation initiale. Situé à proximité de deux lycées et d'un collège, l'espace en question a été transformé, au grand dam des adultes en manque d'endroit calme, en lieu de débauche. Faute d'entretien et de protection de la part de la commune, propriétaire de ce bien public, ces lieux sont squattés le jour par des oisifs et leurs acolytes, les désœuvrés. La nuit, ils servent pour les beuveries à ciel ouvert. Pis encore, les boutiques bâties avec l'argent du contribuable, qui n'est sollicité que bourrer les urnes, tombent en ruine, sans que cela offusque outre mesure les locataires de l'hôtel de ville. La seule bâtisse « fonctionnelle » est exploitée en salle de jeux. Ce « divertissement » est, hélas, source des maux et inquiétude de nombreuses familles « mises en demeure » par le corps enseignant sur le mauvais comportement d'une progéniture qui sèche ses cours. Cette situation met mal à l'aise de nombreux parents qui tirent la sonnette d'alarme. « Mon fils n'a plus la tête aux études : la salle de jeux qui est à l'origine de ses mauvaises fréquentations, le rend agressif et vulgaire », dira une maman en pleurs. Une autre, qui demande l'intervention des responsables locaux, s'interroge : « Les responsables qui ont donné avec une déconcertante facilité le feu vert pour l'ouverture d'une salle de jeux située à quelques mètres des établissements scolaires, fréquentés par des enfants très influençables, ont-ils pesé la portée de cet acte ? » Comme il n'est jamais trop tard pour bien faire, les gestionnaires de la ville devraient mettre les bouchées doubles pour protéger et les enfants et l'espace, pas beau à voir ?