Le ministère de l'Emploi, du Travail et de la Sécurité sociale a décidé de dégeler l'octroi de crédits pour l'ensemble des activités à l'exclusion de l'élevage ovin et bovin aux frontières, cette dernière mesure étant justifiée par rapport à la contrebande, a annoncé Mohamed-Tahar Chaâlal, secrétaire général de l'Ansej (Agence nationale de soutien à l'emploi de jeunes), qui intervenait sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale dont il était l'invité de la rédaction. C'est aux comités de sélection et de validation des wilayas que revient la décision de valider ou non les projets éligibles au crédit, a-t-il expliqué. Quant aux jeunes promoteurs, ils doivent convaincre les comités de validation pour avoir les crédits bancaires pour leurs projets. Car lorsqu'un projet est validé par le comité de wilaya, il ne pourra pas être rejeté par la banque dont un représentant siège dans ce comité de wilaya présidé par l'Ansej, fait remarquer M. Chaâlal. Il fait savoir que 80% des entreprises lancées avec l'Ansej ont réussi et ont créé de l'emploi. Il fait observer que des micro-entreprises créées avec l'Ansej sont devenues des PME performantes qui activent notamment dans les travaux publics et le bâtiment. En 2008, le nombre de projets soutenus par l'Ansej était de 10 000, il est passé à 20 000 en 2009 et 22 000 en 2010, fait savoir M. Chaâlal qui pense qu'en 2011, ce nombre va être dépassé. La loi impose que le traitement des dossiers ne doit pas dépasser deux mois, rappelle-t-il. L'Ansej est présente dans 70 grandes daïras pour faire un travail de proximité avec les promoteurs, fait-il observer. Pour M. Chaâlal, il est important pour le jeune promoteur de contribuer par un apport personnel à son investissement. Cet apport, précise-t-il, est d'à peine 5%, c'est insignifiant, dit-il. Un accompagnement non financier est accordé par l'Ansej. En 2010, l'Ansej a mis 15 milliards de dinars dans les projets des jeunes promoteurs, les banques 4,7 milliards de DA et les apports personnels des jeunes promoteurs ont représenté 7 milliards deDA, fait savoir le secrétaire général de l'Ansej.