En annonçant que les études pour la réalisation d'un nouveau siège pour l'Ecole nationale supérieure du Tourisme à Tipaza, sur une superficie de 2 ha, sont achevées et que les travaux de construction ont commencé, Chérif Rahmani est revenu longuement sur la formation comme source du développement du Tourisme. Le ministre de l'Environnement et de l'Aménagement du territoire et du Tourisme Chérif Rahmani a été, hier, l'hôte de l'Ecole supérieure de Tourisme de l'Aurassi, à Alger. Sa visite s'inscrit dans le cadre du lancement d'un nouveau système de formation qui devra être mis en place pour l'année académique et universitaire 2008-2009. Le ministre a indiqué que «l'école avant notre visite, l'année écoulée, n'offrait pas aux étudiants une formation complète qui va avec la modernisation du secteur du Tourisme que nous voulons développer dans notre pays». S'adressant aux partenaires du secteur, notamment, les représentants des écoles privées de tourisme, signataires avec le ministère d'une charte de partenariat, Chérif Rahmani a insisté sur la formation, enjeu principal du développement du Tourisme. Il dira que son département qui vient de signer des conventions avec de prestigieuses écoles de formation en art culinaire (Eurochefs de Nice et l'Institut de l'hôtellerie de Paris), va devoir consacrer cette méthode de formation en réseau qui est «notre nouvelle vision du système de formation dans les métiers du Tourisme, en conformité aux normes de qualité internationale et au développement permanent des technologies de l'information et de la communication» Toujours sur le plan formation, l'école verra, cette année, l'introduction de 2 nouveaux systèmes de management hôtelier et touristique. Il s'agit du système de gestion Hotix, utilisé par les grandes chaînes internationales et du système de réservation de billetterie, la réception et la gestion dans les grands hôtels et Amadeus spécialisé dans la réservation hôtelière avec les agences de voyages, notamment. En outre l'école a établi des liens avec des universités nord-américaines pour que les étudiants de l'école accèdent à leur programme. Les écoles privées (une soixantaine) bénéficieront de ces outils et seront labellisées en fonction de la qualité de la formation qu'elles offrent, a encore indiqué le ministre. Le «maître mot» qui doit diriger toute la politique du Tourisme ne peut être autre que celui de la qualité. «Rien ne sert à construire des structures de tourisme si l'on n'investit pas dans la formation de l'homme censé assurer une prestation de qualité» a souligné le ministre. Le ministre rappellera, en outre que la dynamique mise en place par son département, il y a deux années, est en voie d'aboutissement, des privés ayant investi dans le secteur pour la réalisation de 283 structures hôtelière «un projet en bonne voix». Rahmani rappellera qu'en ce qui concerne le «plan qualité» lancé parmi les autres éléments-clés pour le redressement du secteur touristique, des bureaux d'étude étrangers sont à pied d'oeuvre pour la «qualification» de 100 hôtels et agences de voyages.