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El-Kadhafi revient à la charge : L'UPM, un projet mort-né
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 24 - 01 - 2009

Beaucoup se posent la question si l'Union pour la Méditerranée n'est plus qu'un projet mort-né après l'agression sauvage d'Israël contre la population palestinienne à Ghaza. La cruauté de l'agression militaire contre les Palestiniens fera un peu plus de 1.300 tués, plus de 5.300 blessés et une ville en ruines. Le projet de l'UPM, qui intègre l'entité sioniste, et lui accorde même un siège de secrétaire général adjoint, n'a plus de sens, dès lors que l'une des parties à cette union se soit assimilée à une puissance coloniale, belliqueuse.
Le leader libyen Maâmar El-Kadhafi a bien relevé ce nouveau développement dans le projet si cher au président français Nicolas Sarkozy. Lors d'un dîner offert vendredi en l'honneur du Roi d'Espagne à Tripoli, El-Kadhafi a estimé que l'agression israélienne contre les Palestiniens de la bande de Ghaza a donné un sérieux coup au projet de l'UPM.
«Nous regrettons ce coup porté à l'UPM alors qu'elle était à ses débuts», a lancé le leader libyen, s'interrogeant si «la destruction de Ghaza et le meurtre d'enfants sont parmi les projets de l'UPM?». Il ajoute que «je pense que les partenaires du Sud vont revoir leur adhésion à l'UPM», appelant pour le maintien de l'actuel dialogue entre les 5 5 (cinq pays de l'UMA plus la France, l'Espagne, le Portugal, Malte et l'Italie), et l'exclusion du dialogue des pays asiatiques.
Il est ainsi pour une Union de la Méditerranée qui soit restreinte aux pays du nord de l'Afrique et ceux du sud de la Méditerranée occidentale. En clair, le leader libyen ne demande ni plus ni moins que l'éviction d'Israël d'une UPM qui a pris un sérieux coup de grisou après l'agression injustifiée et inhumaine contre la bande de Ghaza. Mais, les tiraillements à propos de l'UPM se sont déjà manifestés dès le début de l'opération militaire israélienne contre la population de Ghaza, plusieurs pays arabes du pourtour méditerranéen ayant soulevé le problème de la présence d'un Etat irrespectueux des lois internationales au sein de l'union. Et, ce que beaucoup redoutaient, s'est produit avec les événements de Ghaza: le projet de l'UPM ne boostera pas les relations israélo-palestiniennes. Au contraire. Les positions des pays arabes ont changé depuis la dernière réunion de Marseille, au mois de décembre dernier lorsqu'ils n'avaient pas fait d'objection à ce que l'entité sioniste prenne le poste de secrétariat-adjoint, et en contrepartie la Ligue arabe a été admise en tant que membre à part entière de l'UPM, un acquis arraché par les pays arabes contre la présence d'Israël au sein de l'union. Mais, en même temps, certains estimaient que la France était un peu trop insistante sur ce projet, car en quelque sorte, il met Israéliens et Arabes sur la même table. Une situation qui a changé, depuis le 27 décembre, au point que la Syrie, par exemple, demande même que le plan de paix arabe soit enterré définitivement pour marquer le refus des pays arabes de cautionner ce qui s'est passé à Ghaza. D'autant que ce qu'a fait Israël dans la bande de Ghaza met une croix sur un projet qui tente de rassembler des pays aspirant au co-développement, la paix et la sécurité avec une entité qui pratique à grande échelle le terrorisme d'Etat, impunément.
Le déplacement de Sarkozy dans la région au moment des discussions sur un arrêt de l'agression de Tsahal, est-il un signe précurseur de la fin d'une UPM trop chimérique, trop narcissique pour avoir fait l'amalgame entre pacifisme et guerre d'expansion.
A la dernière réunion de Marseille, le chef de la diplomatie algérienne, M. Mourad Medelci, avait déjà tiré la sonnette d'alarme. Pour le ministre algérien, «il est clair que des rôles ont été attribués à certains pays de la région, investis soudain de missions particulières au sein de l'union». Il avait relevé que les rôles ont été «généreusement répartis», soulignant qu'«au lieu d'un secrétariat technique et compte tenu du choix des pays, on s'est retrouvé avec un secrétariat politique». «L'Algérie étant conséquente avec elle-même, fait observer que la démarche de Marseille est en contradiction avec la déclaration de Paris», a-t-il dit. Une déclaration qui en dit long sur l'exaspération d'Alger vis-à-vis d'un projet supposé remplacer le processus de Barcelone, qui n'a pas répondu aux attentes particulièrement politiques légitimes des pays du sud de la Méditerranée.


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