L'étude de faisabilité du tramway étant à sa phase finale pour le choix du corridor parmi les trois variantes proposées. En effet, les élus de l'APC de Sidi Bel-Abbès et les cadres des différentes directions de wilaya concernées ont effectué l'itinéraire par bus pour s'enquérir sur le terrain des avantages et inconvénients que présentent les trois variantes de corridors proposées. Le choix est porté sur la variante qui présente le moins de contraintes pour le passage du tramway tout en prenant en considération les opportunités de dessertes pour les zones à forte concentration humaine. Donc à la base du choix établi, le tramway partira de la gare routière où une grande station est projetée sur le site de «L'Orpo». Il passera le long de l'avenue Houaouria Aek (ex-Theodor Heritier) pour se frayer un chemin au centre-ville jusqu'au «Petit Vichy». Au lieu de l'avenue Aïssat Idir, le tramway passera par l'avenue Abane Ramdane sur le milieu de la chaussée jusqu'à la maternité pour tourner à gauche par l'avenue Oulhaci Mokhtar via le siège de la radio locale. A hauteur de l'oued Mekerra, un ouvrage d'art est projeté pour propulser le tramway jusqu'à l'échangeur de Sidi Djilali. A partir de ce point où une station est souhaitée par le bureau d'étude sur un terrain de football, le tramway continuera sa course vers la grande cité de Benhamouda en passant par la place «El Wiam» jusqu'au grand rond-point au dessus de la cité «Mimosa». Avant d'arriver au terminus prévu entre la gare ferroviaire du nord en projet et la gare routière en construction, le tramway devrait desservir la faculté de droit et le campus. Outre le tracé en principe adopté par le comité de pilotage et les différentes parties concernées, un réseau d'extension est préconisé pour relier le tronçon prioritaire du tramway avec la gare routière «El Ghalmi» et Bellouladi ainsi que l'agglomération de Sidi Lahcen. A noter que l'étude de faisabilité devra être déposée au ministère des Transports avant la deuxième quinzaine du mois de février pour que le projet soit inscrit au sein de la loi de finances complémentaire de 2009.