Le nombre des victimes de l'intoxication alimentaire survenue, mercredi dernier, à la résidence universitaire 19 Mai 1956 (C3) au quartier de l'USTO a augmenté. En effet, elles sont près de 200 étudiantes à avoir eu des malaises, depuis mercredi, selon une représentante de l'Union générale des étudiants libres (UGEL). Les médecins, qui maintiennent que plusieurs étudiantes souffraient tout simplement d'un état de stress, affirment que «seules les analyses biologiques actuellement en cours sur les prélèvements effectués par le bureau d'hygiène communal sur l'eau et les plats témoins permettront de déterminer avec exactitude l'origine de cette intoxication». Toutefois notre interlocutrice a ajouté que plusieurs filles ont été évacuées vers le service des urgences médico-chirurgicales du CHUO d'Oran durant la nuit de mercredi à jeudi. «Les filles ont eu des malaises de différents degrés, de la fièvre, des vomissements et des douleurs gastriques. Elles ont été évacuées vers l'hôpital, parce que l'équipe médicale de la cité universitaire n'assure pas la garde la nuit», a-t-elle affirmé. Et d'ajouter que «la qualité des repas servis dans le restaurant de la cité laisse à désirer. La veille de l'intoxication, protestant contre cette situation, on a fermé le restaurant durant plus d'une heure et demie, soit de 18 heures à 19 heures 30. Plusieurs filles n'ont pas pris leur dîner au restaurant de la cité, chose qui a évité un nombre plus élevé de victimes. Jeudi matin, plusieurs parents inquiets du sort de leurs filles se sont déplacés à la cité pour s'enquérir de leur état de santé». Les pensionnaires de la cité universitaire ont commencé à sentir des malaises en début de journée de mercredi dernier. Quelque 125 étudiantes, présentant des symptômes d'intoxication alimentaire et chacune un malaise de différents degrés de gravité, ont été examinées par les médecins de la cité et de la DSPRH, dont 16 ont été évacuées vers le service des UMC, rappelle-t-on. Néanmoins, aucun cas n'a nécessité une hospitalisation. Signalons que les étudiantes ont eu comme dîner, la veille, un plat d'olives au poulet, une soupe et des bananes. Pour plus d'informations, on a essayé de contacter, hier, le directeur de la C3, mais en vain.