Le président du directoire de la JSMT, Belhocine Aïssa estime que l'environnement du club est malsain , ce qui se répercute sur les résultats de l'équipe, laquelle accuse une baisse de régime ces dernières semaine. Il nous confirme dans cet entretien la démission de Maïdi et la désignation d'un nouvel entraîneur en la personne de Kamel Aït Saïd. Suivons-le dans cet entretien. Q.O.: Un mot sur le parcours de votre équipe . B.A : Même si je dois reconnaître que mon équipe traverse actuellement un passage à vide, je dirai tout de même que notre parcours est jusque-là satisfaisant du moment qu'on occupe la cinquième place avec un retard de sept points sur le leader, c'est dire que nos chances restent toujours intactes, car n'oublions pas qu'il reste encore 11 matches à disputer, soit 33 points en jeu. Q.O.: Néanmoins, votre équipe a marqué le pas ces dernières journées en ne récoltant que trois points sur les quinze possibles B.A.: C'est vrai l'équipe a perdu beaucoup de points ces derniers temps et c'est impardonnable. Mais il faut voir aussi dans quel état d'esprit l'équipe aborde ses matches, en raison d'une pression terrible exercée par certains pseudo-supporters manipulés par certaines personnes bien connues à Tiaret qui ont d'ailleurs mis à genoux cette grande équipe et qui font actuellement l'impossible pour reprendre les rênes du club afin de poursuivre leur sale besogne. Ces personnes ne se sont pas arrêtées là, elles sont arrivées même à toucher quatre joueurs qui se reconnaîtront pour créer la zizanie au sein groupe. L'enquête est en voie d'achèvement et une chose est sûre, ces joueurs seront définitivement radiés du club et bien sûr traduits en justice.. Alors ce sont ces pratiques, basées sur la déstabilisation, qui ont d'ailleurs poussé Maïdi à la démission. Comment voulez-vous atteindre l'objectif assigné ? Q.O.: Donc vous confirmez le départ de Maïdi B.A.: Maidi a officiellement quitté le club, quant à Banus, et contrairement à ce qui a été dit, il est avec nous et occupe toujours le poste de manager général et je salue, au passage, son courage ne serait-ce que pour ce qu'il a enduré avec nous. Maintenant concernant le nouvel entraîneur, il s'agit de Kamel Aït Saïd. Ce jeune conseiller a toute ma confiance. D'ailleurs, je lui ai donné carte blanche. Q.O.: Les nouvelles recrues ne font pas l'unanimité. Qu'en pensez-vous? B.A.: Lorsque des joueurs sont insultés bien avant le début d'une rencontre, comment voulez-vous que leur rendement soit meilleur. Il est difficile pour n'importe quel joueur de faire valoir ses qualités. Pour résumer le tout, les joueurs jouent la peur au ventre notamment à domicile, ils ont même perdu confiance en leurs capacités et c'est difficile de redresser la situation. Q.O.: Un mot sur la violence qui sévit dans nos stade en cette phase retour ? B.A.: Tant qu'on ne sanctionne pas ces maquignons d'une manière ferme et énergique, croyez-moi l'éradication de la violence n'est pas pour demain. Q.O.: On vous laisse le soin de conclure B.A.: Je dirai à tous ceux qui cherchent la tête de Belhocine que je n'ai jamais couru derrière la présidence. Ce sont les autorités avec, à leur tête, le wali qui m'ont forcé la main pour prendre l'équipe. Aussi je dirai à ces perturbateurs que je suis près a leur laisser ma place pour peu qu'ils se manifestant directement au lieu de déstabiliser le club. Qu'ils sachent que Belhocine a mis la main à la poche en dépensant plus de 1,8 milliard de centimes.
