Le Groupe de travail et de réflexion de l'environnement à Oran (GTREO) vient d'être créé à Oran, au lendemain d'une rencontre ayant regroupé plus d'une trentaine de chercheurs, d'universitaires, de spécialistes dans le domaine, de représentants du mouvement associatif, des chefs d'entreprises, des étudiants... Une première pour la ville d'Oran, qui voit ainsi la naissance d'un «support» pouvant contribuer à l'amélioration de l'environnement au niveau de la wilaya, et partant soutenir les efforts des autres acteurs, notamment la direction de l'Environnement et quelques associations qui se sont investies dans la préservation de l'environnement. La rencontre, initiée par le professeur Moussa Kacem, enseignant au département de géologie, s'est tenue en fin de semaine écoulée à l'école supérieure des sciences technologiques. Selon des universitaires présents à la rencontre, la décision de mettre sur pied ce groupe de travail a été prise lors du 3e colloque international sur la gestion des ressources en eau qui s'est tenu à Tipaza les 27 et 28 janvier dernier. «L'idée a germé à la suite des discussions de certains enseignants chercheurs, experts, députés et responsables algériens et français qui ont avancé l'idée de la mise en place d'un réseau algérien de l'environnement, cadre qui puisse rassembler le maximum d'acteurs de l'environnement en Algérie», indique M. Moussa qui ajoute que depuis cette date des contacts ont été effectués avec les organes de presse, les enseignants chercheurs activant dans le domaine, les étudiants en environnement et biotechnologie, les représentants de la société civile, etc. pour leur donner un aperçu sur la nouvelle démarche consistant à mettre en place le réseau algérien de l'environnement et partant organiser les premiers contacts, qui ont finalement abouti à la création de ce groupe de réflexion et de travail. Lors de la première rencontre, les présents ont longuement débattu la situation de l'environnement en Algérie, les questions liées à ce réseau et à son fonctionnement, l'extension de ce réseau vers le milieu rural pour s'occuper des aspects liés aux forêts, agriculture, etc. Les risques naturels ont également été débattus. «L'élément qui a été abordé lors de ce débat consiste en la mise en place d'un espace virtuel qui permet de regrouper le maximum d'acteurs en environnement à l'échelle de la ville et de sa région périphérique. Tout en approfondissant cette investigation, on doit réfléchir au moyen de documents, aux meilleurs schémas d'organisation de ce réseau», souligne le même interlocuteur. Tout en signalant que ce groupe de travail reste ouvert aux acteurs gravitant autour de l'environnement, M. Moussa indique que ce groupe aura pour mission de recueillir les données au niveau de tous les services et directions de wilaya, faire un état des lieux sur les travaux, études, expertises, etc. effectués par les acteurs de l'environnement et enfin mettre en place un forum de discussion par rapport à l'ensemble des questions évoquées.