Les habitants de la cité Kahina, appelée communément Jeannne d'Arc, sise à Gambetta, et notamment ceux de la tour comptant 24 étages, souffrent depuis près d'une quinzaine d'années des pannes intempestives de l'ascenseur de fabrication suisse et mis en service par une entreprise hongroise au début des années 80. Aujourd'hui, sur la centaine de logements que compte la tour, l'écrasante majorité des résidents sont copropriétaires. «L'ascenseur est à l' arrêt en moyenne deux à trois fois par semaine», affirme M. Khanfar, membre du comité des copropriétaires. Du coup, des vieillards, des hypertendus, des asthmatiques ainsi que des personnes ayant subi des opérations à coeur ouvert doivent souffrir. L'équipement est à rénover complètement, ce qui est valable pour les 6 autres ascenseurs des «petits» blocs, comptant une dizaine d'étages. Notre interlocuteur se demande à quoi sert la taxe sur l'habitation incluse dans la quittance Sonelgaz si ce n'est pas pour l'entretien de ces équipements nécessitant une main-d'oeuvre spécialisée. Fort d'une expertise effectuée sur l'ascenseur en novembre 2005 par une équipe de l'Entreprise nationale d'agréage et de contrôle technique (ENACT), les membres du comité ont multiplié les démarches auprès des instances concernées telles la DLEP, l'OPGI et même la wilaya en déposant à chaque fois un dossier ficelé en vue d'une intervention rapide. Par ailleurs, indique notre interlocuteur, «inexplicablement, la cité Kahina n'a pas bénéficié du programme de rénovation lancé en 2005 et qui a touché 8 cités de la ville d'Oran». Le nouveau directeur de l'OPGI, selon la même source, a affiché sa disposition à initier une action pour une solution définitive de ce problème.