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Blida: Et l'hygiène ?
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 18 - 03 - 2009

De tout temps, l'hygiène a été liée à la religion, à la richesse, à la vie en général. L'Islam en a fait une condition sine qua none pour toute prière, pour le Hadj et même pour entrer dans une mosquée. Pour notre vie quotidienne, c'est aussi l'hygiène qui marque tous nos actes et, pour préserver notre santé, nous devons prendre soin de l'hygiène de notre corps, de nos dents, de notre environnement. Et bien entendu, notre alimentation doit être saine et propre. C'est, d'ailleurs, dans ce contexte que plusieurs lois ont été votées, qui tendent à obliger les commerçants à observer une hygiène stricte dans leurs magasins, d'utiliser du matériel propre, de ne point exposer les denrées périssables à la chaleur, à la poussière ou aux mouches. Un service d'hygiène a été créé au sein de chaque mairie, de chaque wilaya et les inspecteurs de l'hygiène dressent des procès-verbaux à ceux qui n'observent pas les règles d'hygiène. Pourtant, malgré toute la batterie de lois et règlements, il est plutôt rare de trouver un commerce qui observe les règles d'hygiène de manière efficiente. Il suffit de pénétrer dans n'importe quel magasin pour se rendre compte, de visu, du manque flagrant d'hygiène. Dans certaines épiceries, les souris se régalent de pâtes, fouinent dans les sacs de surce laissés béants, font leurs besoins sur les bonbons gluants et recouverts de poussières que les enfants avalent à longueur de journée. Comme la vente de pain se fait maintenant partout, les épiceries ne dérogent pas à la règle et, devant chaque échoppe, nous trouvons une hotte de pain, déposée en plein soleil, avec de la poussière qui vient s'entasser dessus, sans parler des grosses mouches bleues. En plus de tout cela, les enfants et les adultes qui viennent en acheter commencent par tâter les baguettes pour prendre les moins dures et les plus fraîches, sans prendre la moindre précaution. Ceci fait que les derniers servis auront du pain qui a été malmené par des mains souvent repoussantes de saleté et bonsoir les maladies. Toujours dans ces épiceries, il y a bien des comptoirs réfrigérants mais ils ne refroidissent rien, et les fromages, yaourts, beurre et autres laits sont entreposés à la température ambiante, parfois plus élevée que celle de l'air.
Personne ne se soucie des maux que peuvent causer ces produits laitiers mal conservés et même les clients ne cherchent pas à comprendre et ne connaissent même pas leurs droits face à ces commerçants. Toujours concernant le pain, nous le retrouvons ailleurs, dans la rue, près des marchés, présenté dans des hottes en fer rouillé, déposées à même le sol, des baguettes dépassant et trempant dans l'eau des caniveaux. Et pourtant, les gens achètent, et font même la chaîne pour cela. Chez un vendeur de lait de vache et de l'ben, nous avons trouvé les pots servant à la mesure dans un état de saleté telle que nous nous demandons encore comment n'y a-t-il pas eu d'épidémie de dysenterie ou d'autres maladies graves. Ceci sans parler des bidons crasseux, des grandes bassines à l'ben jamais lavées et des jerricans aux fonds noirs de crasse. Dans les trop nombreuses pizzerias qui naissent chaque jour, c'est aussi la mode de la saleté repoussante. Non seulement les tables sont rarement nettoyées, mais les assiettes, les plats et les verres dans lesquels on vous sert ne connaissent que l'eau noire d'un bidon plus noir dans lequel on les trempe avant de vous servir. Utiliser un chiffon propre, de l'eau de javel, une eau courante ferait perdre trop de temps et d'argent à ces tenanciers de magasins de la mort. Ceci dehors, mais si nous entrons dans l'arrière-boutique, c'est un décor apocalyptique qui nous accueille : les plats dans lesquels sont préparées les pâtes sont si sales qu'ils en deviennent collants, l'endroit où sont entreposés les ingrédients sont beaucoup plus sales que les tables de la salle, les cuisiniers ne portent ni chapeau, ni gants (ça existe ?), ont les ongles longs et sales, et il serait fastidieux d'énumérer toutes les tares de ces endroits sensés refléter l'hygiène et la propreté pour la préservation de la santé des centaines de clients qui viennent à longueur de journées remplir leurs panses. Mais il ne faut pas croire que c'est seulement dans ces magasins que l'hygiène est ainsi bafouée, dans les mosquées, les toilettes sont souvent dans un état repoussant, certains fidèles coupent leurs ongles sur les tapis, d'autres jettent des détritus n'importe où, le même constat est fait dans les établissements scolaires ou dans les centres de formation professionnelle, n'essayez surtout pas de demander où se trouvent les WC, il n'y a ni eau, ni propreté, ni... oxygène ! Et bien sûr, dans les marchés, à la plage, dans les parties communes des bâtiments, partout où nous allons, l'hygiène s'en va. C'est tout une éducation sanitaire qui doit être entreprise.

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