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Le sport et la violence
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 18 - 03 - 2009

La violence dans le sport, notamment au football, est un phénomène des temps modernes. Cela peut entraîner de tels déchaînements qu'il est à craindre ou à compter morts d'hommes, comme au stade du Heysel en 1985, ou guerre entre nations, comme ce fut le cas en Amérique latine. Ceci pour dire, sans excuser quoi que ce soit et qui que ce soit, que les dérives du stade ne sont pas propres à l'Algérie.
Ce n'est pas uniquement au cours de ces dernières semaines que nos gradins ont été secoués par la violence de supporters en colère. C'est un phénomène de société, une sorte de culture universelle, qui, de tout temps, a agité le monde et le MSN; et à la solution duquel se sont attelés dirigeants sportifs, administrateurs du sport, services de sécurité et de justice, ainsi que des organismes internationaux tels que l'Unesco ou le CIO. Sans oublier la presse, qui n'a eu de cesse de stigmatiser les comportements répréhensibles de supporters, mécontents des résultats obtenus par leurs clubs ou des décisions prises à leur encontre par les autorités du football à l'échelon fédéral ou régional. Maints exemples sont présents à l'esprit de tous ceux désolés et, parfois écoeurés, par ces folles embardées.
Ne faire état que de cet aspect de la réalité revient à ne pas évoquer les tréfonds de l'iceberg que les échauffourées du stade révèlent à l'attention de l'opinion publique choquée et de gouvernants interloqués. Les troubles dans nos stades, quelle que soit la division au sein de laquelle les clubs se rencontrent, font partie d'une culture et d'une histoire, d'une société et de son Etat. Notre hypothèse est qu'une partie de l'explication réside dans les violences véhiculées au sein de la famille, de l'école, du quartier, de l'économie, de l'histoire lointaine ou contemporaine et, enfin, de la nature de l'Etat imposé aux Algériens. C'est ce complexe de violences cumulées qui va se déverser sur les stades.
Les causes et les responsabilités ?
Troubles et échauffourées ont un soubassement clanique ou tribal qui endosse l'habit sportif pour se manifester. Le sport est ainsi devenu le prétexte pour régler de vieilles querelles de proximité ou affirmer des prééminences qui n'ont plus de fondements crédibles, entre deux villes mitoyennes ou deux quartiers. Toutefois, c'est un legs qui se transmet de génération en génération, pimente le vivre ensemble, lorsque les heurts évoluent dans les limites du supportable, du fair play comme disent les Anglais, ou l'envenime, lorsque les bouchons sont poussés trop loin. Une culture qui tourne le dos, par méconnaissance peut-être, à la signification des joutes olympiques qui étaient une trêve organisée, tous les quatre ans, entre les villes grecques en lutte permanente.
Mais qu'en est-il des autres causes susceptibles de nous renseigner sur les raisons de ces débordements de plus en plus fréquents, comme tout un chacun l'a constaté ? De l'école, loin de jouer son rôle éducatif en ne faisant que dispenser une instruction civique et morale, vide et sans ancrage dans la vie de l'école, du quartier ou de la ville. Du club devenu une usine à produire du résultat à tout prix, et surtout à n'importe quel prix, par la violence ou par la corruption, en achetant le match qu'il faut, au moment où il le faut. Certains dirigeants sportifs sont devenus experts en la matière, surtout ceux fraîchement débarqués dans le monde du football, pour briguer un siège de député ou de sénateur ou s'y consolider. De la ville, où les élus ne lorgnent que du côté des résultats et des dividendes politiques qu'ils peuvent en retirer; et lorsque nous parlons d'élus, il s'agit en fait, des partis politiques dans leur rapport au phénomène sportif. Et enfin, des sponsors qui en veulent pour leur argent.
La société face à elle-même : la famille bouc émissaire
Pour ce qui est de la famille, tout le monde reconnaît qu'elle n'est plus ce qu'elle était: un vecteur important, véhiculant valeurs et principes de vie, aujourd'hui bousculés par les réalités d'un nouveau monde ayant placé la conquête de l'argent au premier rang de ses préoccupations. Par ailleurs, sociologues et psychologues témoignent des violences qui s'y exercent contre les femmes et les enfants, victimes de maltraitances. Les divorces de plus en plus fréquents ne sont-ils pas une forme de violence faite contre l'institution familiale d'une part et les enfants de l'autre, qui en perdent repères et modèles pour se construire dans la vie. Les choses sont encore plus difficiles lorsque le père est chômeur. Il n'exerce plus alors l'autorité qu'il exerçait auparavant et dès lors que les conditions de vie de toute la famille deviennent de plus en plus difficiles et se dégradent sans cesse. Cette autorité est battue en brèche par la «débrouillardise» des enfants dont la montée au créneau des luttes pour une place au soleil est une nouvelle donne économique et sociale avec laquelle il faudra désormais compter. Mais ces luttes laissent des traces parce qu'elles ne sont pas toujours couronnées de succès pour tous; des traces qui sont parfois le cuisant témoignage de frustrations certaines dont les stades seront le réceptacle et l'espace d'expression privilégié.
L'école et la violence
Le ministre de l'Education nationale nous avait agréablement surpris l'an dernier, en nous promettant de «faire entrer la démocratie à l'école». Mais cette louable et juste intention, au plan éducatif et pédagogique, n'a pas été plus loin que le discours. Elle aurait permis de fonder une action de lutte contre la violence à l'école qui, d'après les études et statistiques du MEN, est en nette recrudescence. Une rencontre nationale relative à la violence en milieu scolaire a permis de circonscrire les contours d'un mal affectant toute la société depuis des lustres. C'est la famille algérienne déboussolée et déstructurée qui est accusée par administrateurs et chercheurs, d'être à l'origine du mal. Trop facile, chacun se dédouanant comme il peut et rejetant la balle à l'autre. Car, comment expliquer que la loi d'avril 1976 qui régissait l'école algérienne et préconisait l'organisation de la communauté scolaire comprenant, entre autres, enseignants et parents d'élèves, n'ait pas vu, à notre connaissance, une franche application de ses dispositions démocratiques. Après avoir superbement oublié les parents d'élèves pendant plus de trente années - que de générations sont passées sous les fourches caudines d'une école caporalisée - on se souvient aujourd'hui de leur existence, pour en faire de commodes boucs émissaires. Mais, paradoxe des paradoxes, qu'à cela ne tienne «les parents seront désormais associés à la vie scolaire et à l'encadrement préventif au sein des écoles et dans leur environnement immédiat à travers le recrutement d'agents spécialisés - a souligné le ministre de l'Education au cours de la récente rencontre sur la violence en milieu scolaire - annonçant la disponibilité de 10.000 postes d'accompagnateurs spécialisés dans les domaines sécuritaire et éducatif.»(1)
Remarquons que nous n'en sommes pas à une contradiction près; car aussitôt que l'on se décide à responsabiliser les parents d'élèves, on les déresponsabilise dans le même mouvement, en créant une escouade de 10.000 accompagnateurs spécialisés, alors que 50.000 enseignants contractuels attendent d'être régularisés. Dans le même temps où de pareilles mesures sont envisagées, l'on fait matraquer, à gourdins raccourcis, de pauvres enseignants contractuels et autres adjoints d'éducation venus réclamer leurs droits les plus légitimes. Et ce, sous les yeux de leurs élèves, pour donner le bon exemple, comme cela fut fait en 2003, lors de la grande grève des enseignants. Rappelons aussi qu'au mois d'août 2008, des enseignants contractuels, non régularisés - certains depuis plus de dix ans - ont mis leur vie en danger en se mettant en grève de la faim, pour se faire entendre. Nous n'évoquerons pas les classes surchargées, les méthodes pédagogiques archaïques fondées sur le «parcoeurisme», les programmes démentiels contre lesquels les élèves ont déjà manifesté en 2008, sans être entendus. Vu sous cet angle, il est évident que les premières violences à l'école viennent de l'Etat.
Les portes de l'exclusion ouvrent sur la violence
Cela donne des milliers de jeunes exclus chaque année, tous paliers confondus, du système éducatif, sans emploi, livrés au désoeuvrement, à l'angoisse de lendemains stériles et sans horizons, ni projets crédibles, capables de leur redonner espoir. Ou, lorsqu'il s'en trouve, se résument la plupart du temps, à des promesses sans lendemain. Des jeunes en butte aux diverses tentations de leur environnement, depuis les drogues douces, aux fuites dans des paradis plus durs et aux aventures les plus hasardeuses; confrontés aux sollicitations les plus morbides lorsqu'un imam a réussi à les endoctriner au point de les transformer en bombe vivante. Certes, d'autres milliers de jeunes vivent leur vie plus simplement au sein de l'école et de leur famille, avec de moindres soucis. Mais la plus grande partie des jeunes grandissent ensemble, face à une société adulte qui, la plupart du temps, les ignore. Ils vivent en bandes, en «ouled el-houma», s'inventent règles de vie et langages qui leur sont propres, à partir de valeurs qu'ils se sont forgées en marge des valeurs officielles. Ils supportent leur club, mais aussi leurs idées et leur vision du pays. Au stade ils les expriment à leur manière et avec leurs slogans, comme pour se venger du mal qui leur est fait. Alors, pourquoi ne pas envisager une véritable organisation des supporters de clubs, en ligues, puis en une fédération nationale des supporters sportifs, reconnue officiellement. Les supporters pèsent sur la vie des clubs et imposent leurs points de vue, autant donner une vie organique fonctionnelle au pouvoir des supporters, puisque pouvoir réel il y a. Et les «Chnaoua» y sont pour quelque chose; parce qu'ils se sont fait entendre au point d'être reçus à la table des maîtres pour y négocier les conditions et termes du fair play.
Les causes politiques
Notre histoire est l'histoire de la violence faite à tout un peuple; et de la violence que le peuple en armes a utilisée pour se libérer. Lire et relire, puis, faire comprendre les «Damnés de la terre» de Frantz Omar Fanon serait salutaire à plus d'un titre, pour exorciser les démons de la violence.
Notre présent est tout aussi plein de violence et de terreur avec comme point d'orgue à la fin des années 90 la déclaration faite par l'actuel chef de l'Etat à l'endroit des jeunes qui prenaient le maquis islamiste: «Si j'avais leur âge j'en aurais fait autant». Rien de mieux comme reconnaissance officielle des violences faites par le système et son Etat à toute la société. Pour engager quelque temps après une politique de réconciliation nationale mettant victimes et bourreaux sur le même pied d'égalité.
Finalement, passé et présent laissent des traces sur le corps social. Et ces traces réapparaissent au coeur des gradins de nos stades et dans la bouche de nos enfants. Tout se tient et c'est cela qui forme notre «habitus» culturel et social. Tant que l'Etat continuera à jouer vis-à-vis de la société algérienne, le rôle du père Fouettard, tant que perdura un système de gouvernance de nature despotique, les réactions et pratiques de nos jeunes ne risquent pas d'évoluer dans le bon sens. La société algérienne a besoin d'un Etat pédagogue et non d'un Etat répressif; d'un Etat qui jette un regard critique sur ses pratiques essentiellement répressives et s'interroge, de temps à autre, sur le sens de ces dernières, au regard de la Proclamation de novembre 1954 et de la Plate-forme de la Soummam. Et de se rendre compte que le droit à la libre expression étant placé sous surveillance depuis fort longtemps, vivant dans une société où la démocratie est considérée, pour les uns comme «kofr» et, pour les autres, comme un luxe pour peuple immature, les jeunes s'approprient l'espace du stade pour en faire leur espace d'expression privilégié. Comme d'autres, à travers l'Algérie, occupent les rues et les routes, pour exprimer leurs revendications et se faire entendre, qu'il s'agisse d'emplois, de logements, de routes, d'adduction d'eau ou autres sujets de protestation et de mobilisation.
Quelles solutions ?
Depuis le début de la décennie rouge, les jeunes ont compris qu'ils n'étaient entendus que par la violence; ce qui a fait de la capacité de nuisance un facteur déterminant dans le rapport des forces. Alors que sans cesse, avec les jeunes, mais aussi les moins jeunes, seules les voies du dialogue ouvert, sincère et responsable, peuvent déboucher sur des solutions acceptables par tous. L'essentiel étant de parvenir à déterminer les responsabilités de la famille, de l'école, de l'université, des collectivités locales et surtout de l'Etat et du système qui le fonde. Ce ne sera qu'à partir de là que les vraies solutions pourront être envisagées et produire leurs effets bénéfiques sur la société et la jeunesse de notre pays.
A la lumière des développements qui précèdent, il apparaît clairement que réagir au coup par coup à chaque incident est improductif, s'il n'est pas porté de remèdes à la racine. C'est là tout l'avantage, pour l'Etat, d'avoir défini, en octobre 2007, une nouvelle politique nationale de la jeunesse. Aussi faudrait-il la mettre en oeuvre et le plus tôt serait le mieux, sans promesses non tenues, ni reculades infondées.
La crise financière ne va-t-elle pas compliquer les choses et faire, comme du temps des PAS (Programmes d'ajustement structurel) imposés par le FMI, de l'éducation, du sport et de la culture les parents pauvres du développement national et les faire passer à la trappe de l'austérité. Les mesures préventives ou répressives susceptibles d'être prises, ici ou là, ne seraient que cautères sur jambe de bois, si une politique globale n'était conçue et mise en oeuvre avec la participation effective de toutes les parties concernés; car la FAF et le MJS isolés n'y pourront rien.
La Commune éducative de quartier
En gros, les solutions sont de deux types: la thérapie, allant jusqu'aux sanctions de justice, et la prévention. Dans le premier cas, l'arsenal des mesures semble saturé, tant il y eut de réunions multisectorielles pour circonscrire le mal et lui trouver remèdes. Les nombreuses commissions qui se sont penchées sur le problème ont également abordé le volet préventif auquel nous souhaitons ajouter la mise en place d'un processus de coéducation. Ce dernier mettrait en convergence des forces qui habituellement s'ignorent ou parviennent difficilement à se coordonner parce que les conditions politiques pour y parvenir ne sont pas totalement réunies. Le système de coéducation pourrait s'inspirer des principes d'organisation et de fonctionnement de la Commune éducative de quartier (2) (CEQ) dont nous parlerons plus en détails dans une prochaine contribution. Au sein d'un quartier ou plus largement d'une commune, il convient de faire converger les actions possibles portées par toutes les forces éducatives, sportives et culturelles afin de réaliser, chacune en ce qui la concerne et en relation avec les autres, un programme de coéducation et de coanimation du quartier.
L'école, la famille et l'APC, enseignants, parents et élus, enfants et jeunes animateurs qu'il conviendra de former, agissent selon un programme concerté, en toute harmonie et coordination, autour de l'association sportive et culturelle scolaire et le club civil, de telle sorte que le sport populaire devienne un vecteur de socialisation citoyenne. A moins que l'on ne veuille continuer à attiser les feux de la fitna, plutôt que d'encourager les initiatives citoyennes, seules capables de favoriser la conjonction responsable de toutes les forces sociales en mesure de porter les changements dont notre pays a besoin.
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Notes
1- In le Quotidien d'Oran du 03.03.09
2- Définition de la Commune Educative de quartier d'après le document par la direction de l'EPS de l'époque : «La Commune éducative est une structure institutionnelle intégrée au mouvement sportif national, poursuivant comme objectifs, au moyen de la pratique des activités physiques et sportives, la démocratisation et le développement de l'EPS et l'éducation civique de la jeunesse»


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