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Flambée des prix: Quand la pomme de terre ne va pas...
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 29 - 03 - 2009

Hier, au marché de gros des fruits et légumes d'Oran, la pomme de terre était cédée entre 48 et 60 DA le kilo, la tomate entre 70 et 90, l'oignon à 38 DA, les petit pois entre 45 et 60 DA le kg, l'aubergine à 50 DA, de même que le choux-fleurs. Les seuls légumes de saison qui restent plus ou moins abordables sont les cardes à 20 DA ou les fèves à 25 DA, alors que le prix de la carotte n'a pas connu de changement depuis plusieurs mois, à 30 et 35 DA. Enfin la salade est vendue en gros à 40 DA. Pour les légumes intouchables, citons les courgettes et les haricots verts vendus respectivement à 150 DA et 250 DA le kilo.
Pour les fruits de saison, la sanguine se vendait à 50 DA le kg, au moment où la thompson, en très petites quantités disponibles, était cédée entre 110 et 120 DA. Les bananes étaient commercialisées à 120 DA le kilo alors que les dattes étaient cédées entre 170 et 260 DA le kilo. Quant aux fraises qui commencent à faire leur apparition et, selon les mandataires, proviennent du Maroc, elles étaient cédées jusqu'à 320 DA le kilo. Les poires, les pommes rouges et vertes se vendaient jusqu'à 280 DA le kilo. Chez les détaillants, les prix sont toujours de 7 jusqu'à 15 DA plus chers et ce selon la proximité avec la ville d'Oran.
Questionnés sur cette flambée, plusieurs mandataires estiment que pour le cas de la pomme de terre, ces prix s'expliquent par le fait qu'en plus du mildiou qui a encore affecté certaines exploitations, c'est encore la saison basse, c'est-à-dire une période se situant entre deux récoltes et s'étalant de fin février jusqu'à la mi-avril. Les seules quantités qui arrivent sur la marché sont celles provenant des régions du littoral. En clair, nos interlocuteurs estiment qu'à partir du 15 avril et avec les premiers arrivages en provenance de wilayas productrices, les prix devraient connaître une baisse. Pour ce qui est des autres légumes, c'est la diminution de l'offre qui est à l'origine de cette hausse, notamment pour les cultures pratiquées sous serres, endommagées par les vents violents de février dernier. A cela s'ajoutent les pluies qui ont inondé d'importantes superficies et par conséquent endommagé les récoltes comme la tomate.
Du coup, une question s'est imposée d'elle-même : «Qu'en est-il du SYPRALAC, un système lancé en juillet dernier et qui avait pour but de réguler le marché de la pomme de terre». Selon nos sources, ce système ne pouvait s'avérer efficace que si le niveau de production était stable. En d'autres termes, les traditionnels exploitants, après avoir été contraints de brader leur récolte jusqu'à 5 DA le kilo en 2007, suite à une offre dépassant de très loin la demande, se sont orientés vers d'autres cultures présentant des risques moins importants. Or, les quantités stockées en période de récolte vers la fin de l'année écoulée se sont avérées insuffisantes pour une alimentation régulière et prolongée en période basse du fait, selon nos interlocuteurs, du non-renouvellement de ces stocks.
L'autre fait saillant est la montée en flèche du prix de la viande ovine fraîche qui est passé de 650 DA à 850 depuis la fin de la semaine écoulée. Pour les bouchers, l'explication ne peut être que la diminution de l'offre et la persistance de la cherté des aliments, en dépit de toutes les facilitations accordées par les pouvoirs publics aux éleveurs. Aux abattoirs d'Oran, les maquignons, qui voient leur activité affectée, estiment que cette hausse est injustifiée contrairement aux années précédentes durant lesquelles les éleveurs étaient contraints de payer cher l'aliment. «Or, pour cette année, cette explication ne tient pas la route, du fait qu'en plus de l'abondance des pâturages en raison d'une année particulièrement pluvieuse, viennent s'ajouter les différentes aides octroyées par les pouvoirs publics, via le soutien des prix de fabrication des aliments de bétail et ce notamment par la suppression de la TVA, une mesure initiée dans le cadre de la loi de finances complémentaire 2008 et qui n'expire qu'à la fin de l'année en cours. Par conséquent, cette rareté du mouton n'est que le résultat de pratiques spéculatives de certains gros éleveurs qui préfèrent garder leurs agneaux et les engraisser pour les vendre ensuite au prix fort», affirment des maquignons.


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