Selon les informations recueillies hier auprès de certains élus, et sauf changement de dernière minute, c'est aujourd'hui que devrait être connu le nom du nouveau président de l'APC d'Oran. Jusqu'à hier, la majeure partie des élus que nous avons contactés ont affirmé que le choix devrait se porter sur l'un des deux potentiels candidats, à savoir l'ex maire, M. Boukhatem, et l'actuel délégué du secteur urbain de Sidi El-Bachir (ex-Plateau) M. Hassam. Outre ces deux élus, nos sources signalent que deux autres membres de l'assemblée, au moins, se sont portés candidats pour la présidence de l'Assemblée. Depuis mardi, des tractations sont menées en coulisses entre les partis politiques siégeant à l'assemblée pour le choix du prochain président de l'APC. En application du code communal, le prochain maire devrait être issu de la majorité à savoir le FLN qui compte 16 membres à l'assemblée. Aussi, les tractations portent sur le choix d'un candidat parmi les élus du FLN, qui aspirent à récupérer le siège du président. Outre l'appui d'une majorité d'élus, le futur président devrait aussi avoir le soutien de la tutelle, qui aspire à une meilleure coordination entre l'assemblée et l'administration. D'ores et déjà, et selon nos sources, des candidats ont été écartés car n'ayant pas fait de consensus autour d'eux, alors que d'autres élus proposés par leurs pairs ont refusé de présenter leur candidature.. Outre les élus du groupe FLN, chaque candidat tentait de « convaincre » un maximum d'élus des autres partis siégeant à l'assemblée, à savoir le PT (06 élus), le MSP (04 élus), le FNA (04 élus) et le RND (03 élus). Nos interlocuteurs indiquent d'autre part, que certaines organisations de masse, associations, notables etc... ont déjà apporté leur soutien à l'un des deux candidats. Pour rappel, 27 élus, sur les 33 qui siègent au sein de l'assemblée, ont adressé au wali d'Oran une motion de retrait de confiance à l'actuel président de l'APC. Selon des élus de l'APC, la décision de recourir à ce retrait de confiance a été prise à l'issue de la réunion de chaque groupe d'élus des partis siégeant à l'assemblée à savoir, le FNA, le PT, le RND et une majorité d'élus du FLN, parti auquel appartient l'actuel président de l'APC. Selon nos sources, les signataires de la motion justifient leur recours au retrait de confiance, entre autre, par « le blocage au sein de l'assemblée, une mauvaise répartition des tâches entre les élus, et la dégradation de la situation au sein de la commune ». Il y a lieu de signaler qu'en début d'année, une première tentative de retrait de confiance avait déjà été menée par un groupe d'élus. Depuis le mois de mars dernier, et plus précisément, au lendemain de « la mise au point » du wali lors d'une réunion avec les élus et les cadres de la commune, des rumeurs circulaient sur l'éventualité d'un retrait de confiance au maire.