Les habitants du Lotissement 119 de Bir El-Djir attendent toujours la concrétisation des promesses qui leur ont été faites, il y a maintenant une décennie, pour la prise en charge des travaux de voirie et d'aménagement urbain. C'est ce que nous a affirmé hier, le président de l'Association «Essalam», M. Merine, qui s'est déplacé au siège de notre rédaction en compagnie d'habitants du lotissement. Selon nos interlocuteurs, le lotissement a été relié aux divers réseaux (AEP, gaz et assainissement) grâce à leur apport financier. «Nous n'avons pas hésité à payer de notre poche pour que ces travaux soient achevés le plus vite possible et lancer les travaux de bitumage le plus tôt possible. Malheureusement, le projet traîne toujours», assurent les habitants. Ces derniers affirment qu'une opération partielle de bitumage a été lancée. «Sur 2,5 kilomètres, seul 1 km de voirie a été bitumé, mais les travaux ont été bâclés», signale le président de l'association, qui signale que dès les premières précipitations, les anomalies commençaient à apparaître. «Depuis 2006, rien n'a été fait pour remédier à cette situation et pour achever le reste des voies à bitumer», indiquent nos interlocuteur. Dans ce contexte, une lettre a été adressée, durant cette même période, au président de l'APC, dans laquelle les membres de l'association relèvent plusieurs anomalies. Entre autres, les habitants du lotissement signalent que les bordures des trottoirs sont fragiles et s'effritent au moindre choc, en raison d'un mauvais dosage, le décapage qui n'a pas été fait dans le respect des normes techniques ce qui a fait apparaître des fissures, les quantités de bitume répandues, les regards d'égouts, entre autres. «Pour ces raisons, nous ne pouvons entériner la réception des travaux», lit-on dans cette correspondance. Outre les travaux de bitumage, les habitants du lotissement soulèvent le problème lié à l'opération inhérente à l'installation des trottoirs. Sur ce point précis, les mêmes sources indiquent qu'une opération a été lancée suite à l'enveloppe financière de 500 millions qui a été dégagée par la wilaya. «Sur les trois kilomètres prévus, seul 200 mètres de trottoirs ont été installés», affirment les habitants du lotissement qui précisent que, là aussi, les travaux ont été bâclés. Face à une telle situation, l'association lance un appel pressant au wali d'Oran, pour dépêcher une commission sur les lieux et faire un constat et prendre les mesures qui s'imposent pour l'achèvement des travaux et mettre ainsi un terme au calvaire qu'endurent ces familles depuis plusieurs années.