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La route de Aïn El-Beida, un cauchemar la nuit
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 24 - 05 - 2009

A quoi servent les poteaux de l'éclairage public sur la route de Aïn El-Beida ? A rien ! La nuit, on ne les voit même pas, ou à peine s'ils sont visibles grâce peut-être à la réverbération de la lumière de quelque étoile sur la peinture blanche ! Un noir d'encre règne sur la route dès la tombée de la nuit. Et si on a un peu de chance, la lune nous éclaire. Mais surtout, c'est très dangereux, extrêmement dangereux pour les automobilistes.
Jusqu'à l'entrée de l'agglomération de Aïn El-Beida, et sur plusieurs kilomètres, une file de poteaux métalliques blancs avec leurs lampes, ne servant que pour le décor, vous narguent par leur inutilité, en longeant le cimetière du même nom, comme pour dire aux automobilistes de passage : « Faites gaffe ! », un élément dissuasif de taille.
Dès la tombée de la nuit, il faut avoir des phares puissants pour pouvoir se rendre d'Oran à Aïn El-Beida et vice-versa. Et encore, ce n'est pas évident. Il faut également bien connaître la route et tous ses traquenards : ses nids-de-poule, ses crevasses, ses virages dangereux, ses taxis clandestins qui la connaissent par cœur et qui y conduisent comme des fous... Il faut accepter de circuler sur les nids-de-poule pour éviter la voiture ou le camion qui vient en face, rouler toujours en deuxième, ou tout au plus en troisième, jamais plus de 40 km à l'heure.
Sinon, c'est l'accident garanti. Sinon encore, il faut prendre une autre route, faire un long détour, perdre une demi-heure, pour rentrer sain et sauf chez soi.
Un habitué de la route pense que « cette route est une véritable tentative de meurtre. C'est extrêmement dangereux d'y circuler la nuit sans aucune lumière. Ça l'est déjà pendant la journée, surtout au niveau du virage. Des millions ont été gaspillés en poteaux et autres lampes, ainsi qu'en main-d'œuvre, et voyez le résultat : le noir total, et cela dure depuis belle lurette. Y a pas idée qu'on puisse être aussi négligent !».
Quelles que soient les raisons qui ont conduit à cette situation, même les plus objectives, elles ne sont jamais objectives, car il s'agit de vies humaines. En somme, quelqu'un, quelque part, n'a pas fait son boulot. Le tronçon dépend-il d'Oran ou d'Es-Sénia ? Peu importe, le travail n'a jamais été fait convenablement. Et dire que des campagnes et des campagnes de prévention routière sont menées tambour battant, à tout bout de champ, dans les maisons de culture et ailleurs. Mais la véritable campagne est à faire en des endroits comme la route de Aïn El-Beida et d'autres routes aussi dangereuses.
« La meilleure campagne est de faire son travail », dira ce vieux routier. On dit que le facteur humain est à l'origine de 90% des accidents de la route. De quel facteur humain parle-t-on, le conducteur ou celui qui n'a pas mis les moyens pour éviter les accidents ?


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