Le stade du 5-Juillet rouvrira ses portes le mois d'août pro- chain, à l'occasion d'un match amical que disputera l'équipe nationale de football contre un sparring-partner africain, selon le nouveau directeur général de l'Office du complexe Olympique, Nouredine Belmihoub. La réouverture du stade coïncidera aussi avec le coup d'envoi du championnat national de première division. Le DG de l'OCO nous a indiqué que la pose du gazon du terrain du 5-Juillet a été achevée vendredi dernier et le stade est prêt à accueillir des matches de football. En plus de l'engazonnement du terrain, l'OCO dispose désormais de deux gazonnières où des plates-bandes seront préparées pour la maintenance de la pelouse, selon Belmihoub, ancien directeur de la Jeunesse et des Sports de la wilaya de Tipaza. L'opération de la pose du gazon a coûté 11 milliards de centimes à l'OCO, a-t-il précisé ajoutant que c'est une entreprise hollandaise qui a pris en charge cette opération avec une garantie de 24 mois. Cette entreprise a travaillé H-24 sans interruption, sachant que l'opération s'est scindée en trois phases, à savoir le drainage, l'arrosage et l'engazonnement. En plus de la pose du gazon, le stade du 5-Juillet, fermé en janvier 2008, a subi des travaux de réfection. Il a bénéficié de nouvelles installations et la direction de l'OCO envisage également d'autres travaux de réhabilitation de ce plus grand stade d'Algérie, inauguré en 1972. A une question relative à la domiciliation des matches derbies du championnat national au 5-Juillet à partir de la saison prochaine, Belmihoub a indiqué que la question n'est pas encore tranchée de manière définitive. « Toutes les parties concernées doivent être impliquées avant de prendre cette décision », a-t-il dit, expliquant que la Ligue nationale de football, les clubs et leurs comités de supporters doivent être associés à cette décision. Il a fait savoir que l'assurance contractée par l'OCO ne permet pas de prendre en compte les actes de vandalisme causés lors des matches de football. Autrement dit, l'OCO ne devrait pas supporter à lui seul la réparation des dégâts occasionnés. C'est la raison pour laquelle le DG de l'OCO tient à impliquer les différentes parties.