Un pan du pont reliant les deux rives de l'Oued Saïda à Daoudi Moussa a disparu et les riverains, surpris par cette découverte insolite, n'ont pu traverser au niveau des 108 logts pour relier Sidi Gacem. La commune de Saïda a décidé de fermer ce passage aux piétons afin d'éviter tout risque et «les services concernés ont ouvert une enquête pour déterminer les circonstances de ce fait inhabituel». Les habitants du quartier Daoudi Moussa, particulièrement ceux proches de l'oued, souffrent le martyre depuis les dernières crues ayant décapé le fond du lit qui retrouve ses tréfonds d'immondices et autres rejets d'eaux usées. Une odeur nauséabonde incommode les résidents, «harcelés par des moustiques hors normes», se plaignent-ils. En dépit des campagnes de démoustication, les bestioles, «résistantes et trouvant des berceaux propices à leur éclosion», se multiplient et agressent les habitants jusque dans leurs demeures. La commune, par le biais de la délégation, et le comité wilayal s'attellent aux opérations de salubrité, «mais l'oued demeure un foyer évident et nocif», remarquera un citoyen.