L'ancien président du NA Hussein Dey, Guenfoud Manaâ, est candidat à la présidence de ce club dont l'assemblée générale élective est prévue vendredi prochain. C'est l'intéressé lui-même qui nous l'a annoncé et il devait déposer son dossier de candidature hier. « J'annonce que je me porte officiellement candidat à la présidence du NAHD », a indiqué Manaâ qui ambitionne, a-t-il dit, de « redorer le blason » de ce club de la capitale. Président-directeur général d'une entreprise étatique, Manaâ se dit être le « candidat du consensus » puisqu'il a tenu plusieurs réunions avec les dirigeants et la grande famille du club « Sang et or » ces derniers jours. Il a fait savoir que la grande famille du NAHD lui a demandé de se porter candidat. Pour Manaâ, sa candidature tend à redonner au NAHD la place qui lui sied au sein du football algérien. « Le Nasria a toujours été un club formateur. Les plus grands joueurs ayant fait le bonheur du football algérien sont issus de ce club. Mais il se trouve que le NAHD a connu des difficultés ces trois dernières années et c'est ce qui m'a amené à déposer ma candidature », a-t-il argumenté. Manaâ a fait savoir qu'il oeuvre avec une équipe animée d'une forte volonté de restructurer le Nasria de manière à ce que le club ne connaisse pas de difficultés ou de rupture même s'il y a des changements au sein de son équipe dirigeante. « Nous voulons que le NAHD devienne un club stable et viable », a-t-il asséné. En vérité, le candidat à la présidence du Nasria envisage de s'inscrire dans la perspective de la professionnalisation des clubs algériens dès la saison 2010-2012. A compter de cette date, tout club ambitionnant de participer aux compétitions internationales doit impérativement satisfaire aux clauses contenues dans un cahier des charges imposé par la FIFA. En ce sens, la gestion doit être claire et transparente, ce qui suppose notamment l'établissement de contrats de joueurs conformes aux standards de la FIFA, bénéficier d'infrastructures permettant d'accueillir des rencontres internationales, disposer de l'ensemble des catégories avec un centre de formation. C'est dans cette optique que Manaâ affirme s'inscrire car, dit-il, « être président de club ne signifie pas jouer le titre ou assurer le maintien. Au contraire, il s'agit de bâtir un club sur des bases pérennes afin qu'il puisse résister à toutes formes d'aléas ». En d'autres termes, Manaâ aspire faire du NAHD un club professionnel. Pour le moment, il est le seul candidat à annoncer officiellement ses intentions alors que le président sortant du NAHD, Kamel Toumi, maintient toujours le suspense. L'ex-président du club, Mourad Lahlou, a pour sa part fait observer que si aucun candidat « sérieux » ne se présente pas, il postulera à la présidence du Nasria.