Une première fois reporté en janvier dernier, l'ultimatum fixé aux transporteurs collectifs de la ville de Tiaret pour se conformer à la nouvelle règlementation en vigueur arrivera à terme échu le 30 juin prochain. En effet, tout véhicule qui ne se conformera pas à la nouvelle règlementation arrêtée par le ministère des Transports en procédant à l'acquisition de nouveaux véhicules d'une capacité minimum de 24 places, sera définitivement retiré de la circulation et l'autorisation de transport retirée. C'est le cas pour la ville de Tiaret de soixante transporteurs collectifs, lesquels se trouvant dans l'incapacité financière de renouveler leurs véhicules avant la date butoir du 30 juin, qui viennent de saisir, par le truchement de leur syndicat, les autorités centrales du pays pour obtenir une propagation du délai. La seule wilaya avec Djelfa à avoir bénéficié d'une prorogation de délai de six mois sur décision du Premier ministre Ahmed Ouyahia, les transporteurs collectifs au nombre de trois cents pour la seule ville de Tiaret se seront tous conformés à la règlementation en vigueur d'ici au 30 juin prochain sous peine de se voir retirer leurs licences d'exploitation. En effet, ce sont les véhicules de transport collectif d'une capacité moindre que celle exigée par le nouvel arrêté du ministère des Transports qui sont concernés par l'ultimatum, comme les Peugeot J9, J5 et autre Renault Trafic. Les transporteurs collectifs concernés sollicitent l'intervention des pouvoirs publics pour un ajournement de la date butoir, ou à défaut leur octroyer des licences de taxis individuels pour «nous permettre d'échapper aux affres du chômage et de la misère», écrivent-ils dans une lettre adressée au président de la République et au ministre des Transports.