Accusant un retard de deux années, l'éclairage public demeure la priorité majeure des responsables du secteur urbain El-Makarri où a été désigné, le 16 juillet dernier, un nouveau délégué en la personne de Smaïn Brahmia en remplacement du défunt El Hachemi Maameri. C'est ce que nous a précisé le nouveau responsable qui reconnaît que la tâche qui l'attend est ardue en raison des caractéristiques de sa circonscription située dans une zone tampon entre le centre-ville et la périphérie sud de la ville d'Oran. Notre interlocuteur relève que le bassin de population est de l'ordre de près de 70.000 habitants, un chiffre arrêté lors du dernier recensement général de la population et de l'habitat d'avril 2008, ainsi que plusieurs ensembles immobiliers à l'instar de Haï Zitoune avec ses 880 logements et Grande Terre. En revanche, il y a aussi Bel Air et son problème du vieux bâti et des constructions illicites et El-Barki, qui compte 12.000 âmes, un quartier qui se caractérise par un déficit flagrant en matière d'aménagements urbains. Cependant, notre interlocuteur relève que le problème majeur du secteur demeure un déficit dans l'éclairage public. Dans ce contexte, M. Brahmia souligne que le déficit dans ce domaine est de deux années et le secteur planche sur cette question pour qu'avant le Ramadhan la situation soit s'améliorée, notamment sur les principales artères et autres places publiques, particulièrement au niveau des grandes cités et El-Barki. Au plan de la salubrité, le secteur a éradiqué un point noir à proximité de la cité Zitoune qui servait d'espace pour le déversement des débris de construction. Une fois dégagé, cet endroit a été clôturé pour ne pas être de nouveau investi. L'autre projet qui devrait être achevé avant Ramadhan est, selon M. Brahmia, l'ouverture près de la cité Grande Terre d'un marché parisien avec 28 postes et qui sera géré par la division des affaires économiques (DAE) relevant de l'APC d'Oran. Par ailleurs et pour éviter tout chevauchement dans la réfection des routes entre les services communaux et la SEOR, le secteur urbain a chargé deux de ses agents techniciens en hydraulique d'être en relation permanente avec l'entreprise de distribution de l'eau potable afin de suivre tous les projets lancés aussi bien dans le domaine de l'assainissement que celui de l'AEP.