De sources judiciaires, nous avons appris que les services de sécurité avaient diligenté une enquête autour du réseau auteur de plusieurs lettres anonymes émises à partir de la commune de Aïn El-Berda, faisant état de multiples lettres de dénonciations anonymes portant des accusations en direction des élus locaux. Ces lettres qui ont été adressées aux responsables civiles et militaires de la wilaya, étaient porteuses d'accusations graves envers le président de l'APC et les membres de la commune de Aïn El-Berda, ce qui a poussé le commandement de la gendarmerie nationale de Annaba de confier l'affaire à la section de recherche qui avait dépêché sur les lieux une équipe d'enquêteurs qui a passé au peigne fin toute la gestion de la commune durant les deux derniers mandats de l'actuel P/APC. L'équipe de recherche qui avait séjourné 3 mois en ces lieux avait rendu son rapport au terme de la fin de sa mission. Ce qui n'a pas manqué de susciter la réaction du réseau qui s'était distingué par d'autres accusations mettant en cause les enquêteurs les qualifiant de complices, suite à quoi une autre équipe d'enquêteurs avait été chargée de procéder à une nouvelle enquête. Saisi du dossier, le procureur de la République près le tribunal d'El-Hadjar, par décision portant numéro 1694/09, dont copie nous est parvenue, a décidé du classement de cette affaire du fait de l'absence d'un quelconque fait qui justifie, selon le représentant du ministère public, une quelconque accusation. La notification qui a été faite au président de l'APC de Aïn El-Berda par la sûreté de daïra a quelque peu libéré de son étreinte les membres de l'APC qui nous ont déclaré qu'il était temps que les activités de la commune redémarrent. «Nous étions très préoccupés par cette affaire qui avait, à un moment donné, été pour nous un facteur bloquant toute initiative au sein de l'exécutif. Toujours est-il que l'enquête de la gendarmerie nationale se présente désormais pour nous comme un quitus revigorant pour l'ensemble du bureau. Notre gestion est transparente», nous a déclaré le président de l'APC, Aïssa Yezza, réconforté dans ses propos par le vice-président M. Kara présent à ses côtés. «Aïn El-Berda, cette ville rurale, a été pour sa part destinataire de quelque 400 lettres anonymes émises par le même groupe en direction des autorités locales et nationales afin de déstabiliser cette institution de l'Etat au profit d'intérêts politiques. Nous avons des soupçons sur certaines personnes et au moment venu des masques tomberaient. Pour ce qui nous concerne, nous avions passé l'épreuve avec succès et la justice nous a blanchis», nous a dit notre interlocuteur qui laisse le reste de l'affaire aux services concernés.